3ème travée du collatéral
*statue de la Vierge du XVIIème siècle venant de l’église de Goulard. Elle date de l’époque de la Renaissance reconnaissable au port royal de la tête dû à un cou allongé, à des membres et des bras très longs et affinés.
4ème travée du collatéral,
*Près du vitrail de Saint Jean, subsiste une partie de la litre funéraire
(bande noire ornée d'armoiries que l'on peignait sur le mur de l'église quand mourrait le seigneur du lieu). Il en reste une trace aussi au dessus de la porte permettant d’accéder au clocher. On peut aussi la percevoir par endroit sur les piliers.
Les clefs de voutes et culs de lampe dans ces travées représentent des fleurs (roses, tulipes) et nous parlent ainsi d’un jardin, le jardin d’Éden.
*Statue représentant le baptême du Christ, avec Saint Jean Baptiste, vêtu de peau d’animal, versant de l’eau sur la tête du Christ avec une coquille Saint Jacques. Il tient à la main un étendard où est écrit « Ecce Homo », « Voici l’Homme ». Cette statue fut offerte par Madame Veuve Duffour et est portée, sous le nom de statue de Saint Jean Baptiste, sur l’inventaire paroissial du 22 février 1906.
À l’autel de la Vierge,
*Cul de lampe représentant un bœuf ruminant de l’herbe. Le bœuf symbolise le calme et la sagesse. Il est le symbole de la continuité dans l’effort. Ici, il nous parle de la lente maturation de la Parole en nous.
En effet, les pères de la spiritualité monastique ont toujours aimé l’image de la rumination pour décrire le travail de méditation intérieure de la Parole de Dieu, auquel toute personne devrait s’appliquer pour alimenter quotidiennement sa vocation chrétienne.
Car ruminer, ce n’est pas seulement manger : c’est aussi goûter et goûter encore et ainsi favoriser une meilleure assimilation.
*Statue polychrome d’une Vierge de tendresse portant l’enfant Jésus dans les bras. Celle-ci est celle qui a toujours été à Sainte Colombe.
*Cul de lampe représentant un singe mangeant une banane. Il symbolise la folie et la vanité de l'Homme qui se laisse aller à ses mauvais penchants
*Statue de Saint Joseph tenant un bâton de lys à la main. Cette statue fut offerte par le Père Modeste Dalmolin en remplacement de celle qui avait été enlevée lors des dernières restaurations.
Dans le choeur :
Une croix gravée au-dessus du tabernacle. Cette pierre gravée fut trouvée sur un pilier lors des dernières restaurations.
Dans la coupole:
un triangle équilatéral en bois. À partir du IVe siècle, il symbolisa la Trinité : Dieu Père, Fils et Esprit. Un seul dieu en trois personnes comme il y a une seule figure composée de 3 traits de longueur égale. Il fut surtout utilisé par l'ordre des templiers.
Pour être complet, il faut rajouter qu’après la Révolution française, l’église de Sainte Colombe servit de temple à la déesse Raison et le village prit le nom de MontRaison. En l’an III, le nom de Sainte Colombe leur fut rendu sur pétition des habitants.
Une croix du 17ème siècle où l’on voit un Christ dans une attitude très doloriste propre à la Renaissance : légèrement alangui, la tête inclinée sur le côté, les genoux fléchis et les mains au dessus de la tête. Sur une pancarte au-dessus de la tête on peut lire INRI qui est l’abréviation de Jésus de Nazareth Roi des Juifs, le J s’écrivant I en latin. Ce titre lui fut donné par Ponce Pilate.
Le reliquaire de Saint Louis,
reconnaissable au manteau fleurdelisé.
Une statue d’une Vierge à l’enfant, en bois polychrome, du 15ème siècle.
Ces deux statues sont portées sur l’inventaire paroissial du 22 février 1906 comme se trouvant dans l’église de Mourrens. Elles ont été placées dans cette église lors des dernières restaurations.
Deux énormes têtes dans l’angle des murs représentant un homme et une femme : les seigneurs du lieu ? Adam et Ève ? Le combat du Bien et du Mal ?
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