L’actuelle mairie est l’ancienne maison consulaire. Sous les arcades se trouvait aussi la boucherie consulaire, le four banal se situant de l’autre côté de la place.
Photos Google
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Château d’Escalup : château gascon inscrit au titre des monuments historiques en 1999.
Croix de réconciliation sur la route de Lamontjoie au Pergain-Taillac Elle rappelle la réconciliation entre les villages de Lamontjoie et de Pergain-Taillac après la restitution des reliques de Saint Louis.
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Croix en fer forgé rappelant l’emplacement d’une ancienne église gallo-romaine au lieu-dit Lagleysasse qui laisse supposer qu’elle devait être de belles dimensions.
Personnalités liées à la commune ( du 16ème siècle au début du 20ème siècle:
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Au 16ème siècle, Jean de Montlezun seigneur de Caussens et de Lamontjoie, fut chargé par Catherine de Médicis et son fils Charles IX du massacre des protestants. Le 24 août 1572, ce fut la Saint Barthélémy.
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Les Sires de Marin dont le château fut détruit à la Révolution, avaient droit de haute et basse justice sur leurs terres. Pierre de Marin fit partie de ceux qui ratifièrent la charte accordée aux habitants de Lamontjoie.
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Fidèles au Roi de France et à l’Eglise Catholique, ils jouèrent un rôle important à Lamontjoie et y fondèrent, en 1623, le couvent des Franciscains chargés de garder les saintes reliques, près de l’Eglise, et celui des Clarisses.
A la Révolution, une jeune villageoise, Marie Lapeyre, sauva de la destruction le buste de Saint Louis en le cachant dans la paille. Au petit matin, son père qui était boulanger, souhaita prendre un peu de fourrage pour allumer son four. Paniquée, elle prit le buste et partit chez une de ses tantes, à quelques kilomètres, où elle resta 4 ans.
Marie Poirée née à Lamontjoie le 10 février 1848.
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Sa famille, importants propriétaires terriens, lui donne l’occasion de monter à Paris pour y étudier au Collège de France. Elle étudie l’histoire et les religions mais surtout, elle y rencontre Armand Fallières, Jules Ferry, Alain Targe et Renan tous défenseurs de l’Instruction publique. Elle créera à Lamontjoie, la première école maternelle et en fournira même le mobilier.
René Souèges, fils de boulanger, devint membre de l’Académie des Sciences et président de l’Académie des pharmacies. Toute sa vie il étudia la botanique et a correspondu avec les plus grands scientifiques du monde entier.Il a publié sept livres portant essentiellement sur l’embryologie. Sa maison natale existe encore sur la place.
Adhémar Sentou, né le 4 avril 1861 dans une famille très pauvre, était un remarquable tailleur de pierre. La situation de sa mère, domestique, et la rumeur selon laquelle il est un enfant illégitime, n’aide pas la famille à se faire accepter. Il poursuit une brillante carrière loin de la bastide. Il fut l’entrepreneur du premier métro de Paris en 1900. Mais il n’oubliera jamais les humiliations subies par sa maman.
A son retour à Lamontjoie, il sera élu maire en 1908 et fera construire pour sa mère, la plus belle maison de la place. Il voulait installer un tram entre Agen et Lamontjoie. Foudroyé par une attaque de paralysie au début de l’année 1925, il meurt en décembre de la même année.
Jules Poirée de son nom complet Georges Jules Joachim Poirée, est un ingénieur français, spécialiste des chemins de fer. Il est né le 30 juillet 1817 à Lamontjoie. Son père Charles Antoine François Poirée (1785-1873) ingénieur des ponts et chaussées est l’inventeur du « barrage à aiguilles », une innovation capitale dans la navigation fluviale du xixe siècle. Lors de l’Exposition universelle de 1855, cette invention lui vaut la plus haute distinction, la Grande Médaille d’honneur. Sa mère Émilie Georges, fille d’un ingénieur des Ponts et Chaussées meurt en 1832 à l’âge de 35 ans. Il est le frère cadet de Charles Antoine Poirée (1815-1860), également Ingénieur des ponts et chaussées. En septembre 1849, il est nommé chevalier de l'Ordre Impérial de la Légion d'honneur, étant le « hardi constructeur du viaduc de Brunoy ». Il meurt à l’âge de 48 ans à Paris le 16 mai 1866.
Dans la Rue Emile Soler, vivait un artiste haut en couleur, Charles Raphaël Poirée, écrivain et poète incompris. Né le 19 septembre 1882 au Vésinet (Seine-et-Oise), il entra tout jeune à l’Institut agronomique, d’où il sortit en 1906 ingénieur agronome. Sa parenté éloignée avec Guy de Maupassant ne suffirait point à expliquer sa précoce prédilection pour la poésie. Des maîtres tels qu’Émile Verhaeren et Henri de Régnier l’encouragèrent dans cette voie. Son premier volume, Visions, paru en 1910, fut accueilli favorablement par la critique. Il a achevé depuis, dans la solitude et le recueillement, de nombreux poèmes que l’on peut retrouver dans « Morceaux choisis » paru en 1922 ou « L’écharpe de brume » paru en 1927. Il a aussi écrit 21 contes regroupés dans le recueil « L’amour face à face ». Il aimait beaucoup écrire sur Lamontjoie et la campagne environnante. Il connut quelques revers de fortune et son comportement original lui valut le surnom de « Lou Fada » ou « Lou pec de Garcin ». Il aurait même provoqué une personne en duel à la sortie de la messe. Il mourut de froid le 16 janvier 1964. Il est enterré dans le caveau familial à Lamontjoie.
Photos: Louis-Michel grévent - Ghislaine Durovray et photos google
Textes : Ghislaine Durovray
Bibliographie
Ernest Crozet, Notice historique et archéologique sur la commune de Lamontjoie
Recueil des travaux de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen, 1858-1859, tome 9
Archives départementales
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