Notre pèlerinage à notre Dame de l'Ouÿe.

Notre Dame de l''Ouÿe dans les Yvelines

Trois jours de pèlerinage qui ressemblent plus à une retraite qu'à un pèlerinage éreintant et marathon. Ce que l'on aurait pu redouter au vu du programme! Non, vraiment un temps reposant, revivifiant, stimulant, pacifiant. De quoi revenir enchanté et revigoré. Entre temps de prières et visites, entre temps de silence et marche en forêt

Le deuxième jour du pèlerinage,  les jeunes de Saint Caprais qui nous accompagnent ont présenté leur classe défense qui s'intéresse aux blessés de la defense armée. Ils nous ont présenté l'exemple de Kevin et nous ont dit leur joie de participer au prochain Pèlerinage Militaire International à Lourdes 

La matinée s'est terminée par la projection d'un diaporama de leur composition sur la visite de Notre Dame 

Bravo à eux tous pour leur investissement, leur bonne humeur, leur attention aux autres.

Monseigneur nous a ensuite parlé de la Sainte Tunique d'Argenteuil.

Il nous a donné les éléments scientifiques qui privilégient l'authenticité de cette relique:

- Présence de pollens qu'on ne trouve qu'en mars et avril autour de Jérusalem. Ses pollens sont aussi présents sur le linceul de Turin et le saint suaire d'Oveido

- Correspondance des traces de sang entre la tunique et le linceul 

- Traces d'hématies vidées de toute hémoglobine qui prouvent que la personne a beaucoup souffert 

- Groupe de sang AB présent aussi sur le linceul et le saint suaire

La tunique est bien suivie depuis 801. Elle fut offerte à Charlemagne par l'impératrice Iréne. Il  l'a donnée ensuite à sa fille Théodorade, religieuse à Argenteuil. 

Auparavant, elle fut vénérée à Jaffa puis est partie à Constantinople pour être protégée.

Il nous a présenté le dernier livre de Jean-Christian Petitfils:  La sainte tunique d'Argenteuil, authentique relique de la Passion du Christ.

La tradition veut que ce soit la vierge Marie qui a tissé cette tunique comme toutes les mères juives de l'époque 

Vêtement de la passion, vêtement des dernières heures, elle fut cachée jusqu'au 3eme siècle. N'oublions pas qu'à  cette époque les chrétiens étaient persécutés.

Un petit film avec le Père Guy Emmanuel Chariot, recteur de la basilique nous a été présenté.

Une participante nous a rappelé que le docteur agenais Landrin François Xavier a travaillé sur le linceul de Turin 

Texte et Photos : Ghislaine Durovray.