Jeudi de l'Ascension: 26 mai: 10h30 : Ste Marie d'Aubiac
/image%2F0709760%2F20220523%2Fob_3e8b1c_aubiac-1.jpg)
samedi 28 mai: 18h30 Messe à St Pierre de Brax
/image%2F0709760%2F20220523%2Fob_6967c4_brax-1.jpg)
Dimanche 29 mai 10h30 : St Jacques de Roquefort
/image%2F0709760%2F20220523%2Fob_454464_eglise-st-jacques-de-roquefort-2.jpg)
Jeudi de l'Ascension: 26 mai: 10h30 : Ste Marie d'Aubiac
samedi 28 mai: 18h30 Messe à St Pierre de Brax
Dimanche 29 mai 10h30 : St Jacques de Roquefort
https://www.youtube.com/watch?v=d1AZ02YdhNQ
Succès de la DDEC au budget participatif !
Mgr Herbreteau et M. Emmanuel Jolivet se réjouissent du succès au budget participatif de l'enseignement catholique et adressent leurs remerciements à ceux qu...
Aujourd’hui, 15 mai, le pape François célèbre à Rome la messe de canonisation de Charles de Foucauld et de six autres bienheureux dont trois Français.
Les textes du jour parlent du commandement nouveau que Jésus nous a légué en héritage : « Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres »
Réalisant pleinement ce commandement, Charles de Foucault a fait «de la religion un amour » comme le disait son père spirituel, l’abbé Huvelin.
Orphelin à six ans, il est élevé dans la tradition catholique par son grand-père maternel, Mais après sa confirmation, ses doutes sur la foi entrent en conflit avec ses certitudes religieuses. Il écrit: « J’avais été élevé chrétiennement mais, dès l’âge de quinze ou seize ans, toute foi avait disparu en moi. » « Je demeurai douze ans sans rien nier et sans rien croire, désespérant de la vérité, et ne croyant même pas en Dieu, aucune preuve ne me paraissant assez évidente. »
« A 17 ans j'étais tout égoïsme, tout vanité, tout impiété, tout désir du mal, j'étais comme affolé… »« J'étais dans la nuit. Je ne voyais plus Dieu ni les hommes : Il n’y avait plus que moi. »
S’ensuit alors, dans sa vie militaire, une période de plaisirs pour échapper au vide intérieur de sa vie. Il fut même mis hors cadres de l’armée en 1881 pour « indiscipline doublée d’inconduite notoire » ! Même son expédition au Maroc où il réalisera un remarquable travail scientifique ne comblera pas son désir profond. « Je dors longtemps. Je mange beaucoup. Je pense peu. »
Sa rencontre avec les musulmans, la manière dont il les voit prier, ravivera cependant en lui la recherche de Dieu et de la vérité. En octobre 1886, sa confession marque une conversion « foudroyante ». Saisi par l’Esprit, il ne veut désormais vivre que pour Dieu seul.
En 1890, il entre à la Trappe Notre Dame des Neiges en Ardèche pour embrasser la vie monastique. Cependant, ayant soif d’absolu, il la quitte pour la petite communauté trappiste très pauvre d’Akbès en Syrie, près d’Alep.
Sept ans plus tard, il demande à être relevé de ses vœux et part en Terre Sainte où il travaille comme jardinier chez les Clarisses de Nazareth. Voulant imiter Jésus, il y découvre ce qu’il appelle « la vie de Nazareth », une vie de présence et d’enfouissement au milieu des gens. C’est durant cette période qu’il écrit la plupart de ses méditations sur les évangiles.
Ordonné prêtre en 1901, il décide alors de partir pour le Sahara « vers les brebis les plus délaissées » d’abord à Béni-Abbès, et ensuite dans le massif du Hoggar à Tamanrasset afin de vivre au milieu des Touaregs. À leurs côtés, il comprend peu à peu qu’on peut vivre la spiritualité de Nazareth partout, dans toutes les situations. Il témoigne là-bas de Jésus par son esprit de fraternité et de pauvreté, sa curiosité empreinte de respect et sa prière régulière devant le Saint Sacrement. Sa vie se simplifie petit à petit autour de trois pôles :
La phrase de Saint Bernard « la mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure », occupera ses méditations tout au long de sa vie, se souvenant de ce que lui avait dit son père spirituel: « Il peut y avoir de l’excès en tout, excepté dans l’amour …. »
Pris dans une émeute entre tribus, il meurt assassiné le 1er décembre 1916. Cinq en plus tard, l’académicien René Bazin publiera une première biographie de Charles de Foucauld. Il sera béatifié en 2005 par le pape Benoît XVI.
Que Charles de Foucault nous aide à mieux entrer dans cet amour inconditionnel de Dieu pour chacun d’entre nous :
« Mon apostolat doit être l'apostolat de la bonté. Si l'on demande pourquoi je suis doux et bon, je dois dire : "Parce que je suis le serviteur d'un bien plus bon que moi". »
« Se demander en toute chose ce que penserait, dirait, ferait Jésus à notre place et le faire »
Photos et texte transmis par Ghislaine Durovray.
Le 1er mai, dimanche le plus proche de sa fête célébrée le 30 avril, nous avons fêté saint Eutrope, patron de Moirax qui possède même des reliques de ce premier évêque de Saintes.
La plus ancienne des sources connues de la vie de ce saint est dans le Codex Calixtinus où Aimery Picaud offre aux pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle une vie saint Eutrope. Originaire de Perse (actuel Iran), il est le fils du roi Xerxès. Attiré en Palestine par la réputation de Jésus, il y rencontre Martial, qui deviendra le premier évêque et le saint patron de Limoges. La légende en fait en outre le treizième apôtre. Il assiste à la multiplication des pains et des poissons, puis à l'entrée triomphante de Jésus à Jérusalem. Après la mort de Jésus, il part évangéliser l'Europe, Saint Pierre l'envoyant à Saintes. D'après certaines légendes, il arriva en Europe dans la barque qui déposa Marthe et Marie-Madeleine aux Saintes-Maries-de-la-Mer.Pour d'autres encore, il fit le voyage avec saint Denis, qui évangélisa Paris ou avec saint Martial, ou encore avec saint Pierre lui-même. Dès son arrivée à Saintes, il s'installe dans les quartiers pauvres. Il convertit alors de nombreuses personnes, dont la princesse Estelle, fille d'un gouverneur romain, baptisée à treize ans. Son père la renie alors et elle part donc vivre près de l'évêque. Or, son père, ne supportant pas l'idée qu’elle serve un chrétien, offre 150 livres à des bandits pour qu'ils suppriment le fauteur de troubles. Ces hommes provoquent alors une émeute de 2000 personnes et font lapider l'évêque. Un homme frappe à coups de hache la tête de l'évangéliste, qui s'ouvre alors. Les disciples du saint recueillent son corps la nuit suivante et l'enterrent dans le jardin d'Estelle. Ce tombeau deviendra un haut lieu de vénération
Seuls deux Pères de l'Église font mention de Saint Eutrope:
Nous avons eu ce jour-là- une très belle cérémonie avec la joie de l’entrée de Claire dans la grande famille des chrétiens.
La splendide statue de la Vierge Marie, sculptée dans un tronc de Séquoia par Claude Douzens, fut bénie au cours de la cérémonie. Le visage est en cerisier et le tronc fut offert par l’entreprise d’élagage Langin d’Aubiac.
A la fin de la messe, le Père Benoit a béni les outils de travail de service de ceux qui étaient présents :stéthoscope, lunettes, stylos, portables, ordinateurs, dossiers, cahiers, disque dur, orgue, …. Il a aussi béni les mains de tous car, a-t-il ajouté, c’est le premier outil par lequel l’homme rend grâce à Dieu et particulièrement les mains du sculpteur.
Nous nous sommes ensuite retrouvés à une vingtaine pour un pique-nique partagé sur la terrasse du prieuré sous un soleil printanier très agréable et avec une vue sur la campagne environnante superbe. Merci à la municipalité pour leur participation et l’aide apportée.
Texte et photos: Ghislaine Durovray
En mars 2021, soit près de cinq mois avant la parution du rapport Sauvé, les évêques ont voté une série de 11 résolutions. La 8ème répond à l’invitation du pape François à vivre une journée de prière (établie le 3ème dimanche de carême) pour les victimes de violences et agressions sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église.
En effet, le temps de Carême représente un temps privilégié pour méditer sur la douleur, les souffrances et la sagesse des personnes victimes de toute forme d’abus. N’ayant pu le faire à la date prévue, nous avons voulu la lier à notre soirée partage de Carême du 8 avril.
Cette célébration s’est décomposée en 3 temps
Avec pour fils rouge l’homélie de Saint Léon Le Grand pour la Passion du Christ
Le diocèse d’Agen a créé à la suite du rapport de la CIASE (Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Eglise).
Marie Noëlle, membre de la cellule de prévention, nous a expliqué plus en détail les tenants et aboutissants de ces 2 cellules.
Une quête fut faite au cours de la célébration afin d’aider à l’acquisition d’outils pédagogiques, pour éduquer les enfants et les jeunes des établissements scolaires de l’enseignement catholique du diocèse. La thématique éducative développée durant plusieurs années, sera : Le respect de soi et des autres. Un temps de prière très méditatif qui a réuni une vingtaine de personnes et permis de récolter 100€. Ce projet a été présenté au budget participatif mis en place par le département et a remporté un maximum de votes. Ce qui permet à la cellule de prévention de pouvoir acquérir le matériel nécessaire et de partir en formation début mai.
L’image Imbroglio a été projetée et distribuée à tous les participants. Cette image représente un petit enfant qui pleure et a été proposée par une victime devenue depuis prêtre. Petit à petit l’image s’est effacée pour laisser place à l’image du linceul de Turin. Les larmes de cet enfant concentrent tant de silences, d’absences de cris. « Une partie de moi hurlait en silence, lui demandait d’arrêter, mais les mots ne sortaient pas. » Le psalmiste en a fait lui-même l’expérience : « Je me suis enfermé dans le silence, et plus qu’il n’était bon, je me suis tu. Ma douleur devint insupportable. » Quand il n’est pas possible de crier, un autre peut crier pour nous. Sur la croix, Jésus prend sur lui nos vies brisées et reconnaît notre détresse. Sur la croix, Jésus libère notre propre cri de souffrance et nous redonne la vie. Crier, c’est se reconnaître vivant et témoigner d’un monde souffrant pour que cesse toute violence. Alors, ne craignons pas de crier !
Nous nous sommes ensuite retrouvés pour partager un repas frugal fait de pain, pommes de terre et pommes de pommier. Un temps très convivial qui a permis de retisser des liens que la pandémie avait pour un temps distendus.
Texte et photos: Ghislaine Durovray
Mardi 26 avril, Monsieur et Madame GIASSI ont fêté leurs 60 ans de mariage en présence d'amis, famille et paroissiens.
Un bel exemple de longévité dans un monde où l'on se sépare dès le premier accroc comme l'a rappelé le père Benoit dans son homélie.
A la fin de la celebration, Simone Artus leur a offert un magnifique bouquet au nom de la paroisse et Annie Taillez leur a lu un émouvant poème.
Texte et photos: Ghislaine Durovray
Vigile pascale
Le soir, la Vigile pascale a lieu entre le coucher du soleil du Samedi saint et le lever du soleil de Pâques.
La procession de la lumière permet aux fidèles d’entrer dans l’église, alors plongée dans l’obscurité,
L’entrée solennelle du Cierge pascal dans l’église sombre, dont la lumière s’élève peu à peu tandis que par trois fois le prêtre chante « Lumière du Christ » n’est pas sans rappeler les trois « voici le bois de la croix, qui a porté le salut du monde » chanté le vendredi saint ni les trois « Pierre, m’aimes-tu ? » posées à Pierre après la Résurrection.
Les nouveaux cierges pascals des différents villages sont bénis ce soir-là ainsi que les fidèles.
La liturgie de la Parole, particulièrement longue, rappelle toute l’histoire du Salut. On retrouve aussi avec bonheur l’Alleluia et le Gloria.
Dimanche de Pâques : Le Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité !
La journée de Pâques est joyeuse et la liturgie en est l’image vivante. Beaux chants, fleurs et décorations viennent l’embellir. Lors de cette messe, on voit souvent un renouvellement des promesses baptismales et le prêtre bénit les fidèles en les aspergeant d’eau bénite. Le dimanche de Pâques inaugure le temps pascal qui dure cinquante jours et se clôt avec la Pentecôte.
Photos : Annick Cabon et Louis-Michel Grévent.
Texte: Ghislaine Durovray
Vendredi Saint
C’est pendant cette semaine dite « Sainte », durant laquelle nous revivons la Passion du Seigneur, qu’un rite unique dans l’année a lieu lors du Vendredi Saint:
le dévoilement de la croix.
En effet, les crucifix sont depuis quelques jours recouverts d’un voile violet. Cette pratique est le signe que l’Église va revivre les événements de la Passion du Seigneur jour par jour, puis heure par heure, jusqu’à la crucifixion, leVendredi saint, date à laquelle le voile sera alors enlevé solennellement des crucifix.
Ce jour-là, on dévoile solennellement la croix tandis que le prêtre chante par trois fois « voici le bois de la croix, qui a porté le salut du monde » auquel nous répondons« Venez, adorons-le ».
Le thème de la Passion, qui déjà, dans les dernières semaines, était de plus en plus accentué, domine désormais seul. Rien ne saurait distraire de la pensée de la Passion du Christ. Si jusqu’ici le Carême a été le temps de la conversion et du renouvellement de la vie spirituelle, le temps de la Passion est spécialement consacré au souvenir des souffrances du Christ. C’est la troisième étape de la préparation pascale.
Photos: louis-Michel Grévent Texte: Ghislaine Durovray.
Célébration du jeudi saint le 14 avril 2022 à Sérignac
Pour l’occasion, une grande table avait été dressée. Dessus, 13 bougies dont 12 étaient allumées, symbolisaient le Christ entouré de ses disciples. Du pain et du vin furent posés sur la table et du vin versé dans le verre représentant le Christ
De suite après, un dialogue s’est instauré entre des enfants et une catéchiste.
Pourquoi sommes-nous venus à l’église ? Un soir ? En semaine ?
Qu’est qui s’est passé de si important ? Que fêtons-nous ?
Pourquoi des pains sans levain ? Pourquoi le pain ? Le vin ? Le lavement des pieds ?
Autant de questions qui permirent de retrouver le sens de cette célébration particulière.
Lors de son homélie, le père insista sur les 3 point essentiels du jeudi saint :
Ce soir-là, l’Église commémore le moment où le Christ a institué l’eucharistie et le sacerdoce par ces mots : « Faites ceci en mémoire de moi. » Après sa mort et sa résurrection les chrétiens vont en effet se réunir en cachette dans des maisons - ou dans certaines synagogues qui avaient reconnu en lui le «messie» attendu par le peuple juif - pour reproduire ce dernier repas.Désormais, à chaque messe, le prêtre dit, en la personne du Christ, les paroles mêmes de Jésus. Aussi, le soir du Jeudi saint, chaque prêtre revit-il la fête de l’institution de sa propre ordination sacerdotale.
Ce dernier repas est véritablement le fondement de l’Eglise. C’est dans le cadre même d’un repas juif que le Christ a institué le repas de la nouvelle Alliance. Il part d’un rite préexistant — fraction du pain, coupe de bénédiction — auxquels il donne un sens nouveau. La prière de la consécration est en effet reprise de la prière de bénédiction sur le pain et le vin que le président avait coutume de faire au cours du repas. Ses apôtres ne s’y trompent pas qui, dès le début de l’Église, se réunissent avec les baptisés pour célébrer, non plus le repas des Juifs, mais la « fraction du pain », nom par lequel ils désignaient ce que nous appelons de nos jours Messe ou Eucharistie.
On en trouve des exemples dans la plus haute Antiquité, puisqu'alors on marchait les pieds nus ou chaussés de simples sandales : un hôte fournissait l'eau et un serviteur pour laver les pieds des invités, geste honorifique.
Cette coutume est mentionnée à plusieurs endroits dans l'Ancien Testament. Dans la Genèse, Abraham organise le lavement des pieds des voyageurs qu’il reçoit et Joseph celui de ses frères lors de leur réconciliation en Égypte. C'est aussi le geste de la femme oignant les pieds du Christ de parfum chez Simon auquel Jésus fait remarquer qu'il a omis de respecter cette coutume honorifique.
Ce geste du lavement des pieds était effectué par les serviteurs ou les esclaves. Dieu venant sur la terre dans la personne du Christ prend ainsi la condition d’esclave, de serviteur. Il montre ainsi l'exemple de l'humilité et l'abaissement qu'il a enseignés à ses disciples : « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur : Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé.» (Matthieu 23:12.). Enfin, ce geste symbolise l'amour mutuel que les disciples ont les uns pour les autres, dans la nouvelle alliance et la doctrine chrétienne, c'est-à-dire ce que l'on appelle le commandement nouveau : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi qui suis votre Seigneur et votre Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Je vous ai donné l’exemple, afin que, pensant à ce que je vous ai fait, vous fassiez aussi de même ».
La célébration s’est terminée dans le silence de la nuit et de l’adoration eucharistique
Photos: Louis-Michel Grévent Texte: Ghislaine Durovray
Comme chaque année, dans le diocèse d’Agen comme dans tous les diocèses du monde, prêtres, diacres, religieux et fidèles se sont réunis pour la Messe chrismale.
Elle reçoit cette appellation parce que c’est au cours de cette célébration que le Saint Chrême est consacré. Cette huile parfumée servira pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre. Le mot grec khrísma signifie onction, et a donné Christ et chrétien. Le Christ est celui qui est consacré pour une mission, et pour cela il est oint, avec de l’huile. « L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a consacré par l'onction ». C’est ainsi que commence la première lecture tirée du livre d’Isaïe. Ces mots seront répétés lors de l’Evangile de Saint Luc proclamé ce jour-là.
Cette messe particulière est célébrée en présence de l'évêque, là où il a son siège (cathèdre) c’est-à-dire la cathédrale.Une véritable fête qui permet de mettre à l’honneur une paroisse. Cette année, ce fut la Paroisse Sainte Bernadette en Bruilhois. Un moment fort de rassemblement pour le diocèse et notamment des prêtres qui manifestent ainsi leur unité autour de leur évêque.
En effet, c’est au cours de cette célébration, qu’il invite les prêtres puis les diacres à renouveler leurs promesses sacerdotales et diaconales. Ils manifestent ainsi leur volonté de suivre le Christ et de poursuivre leur mission dans l’Église c’est-à-dire « vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus, chercher à lui ressembler, renoncer à eux-mêmes, être fidèles aux engagements attachés à la charge ministérielle, célébrer les sacrements, annoncer la Parole de Dieu avec désintéressement et charité » comme l’indique la Conférence des Evêques de France. Après l’homélie pour les prêtres et aux diacres après le Notre Père, l’évêque leur pose trois questions concernant leurs engagements et ceux-ci doivent répondre par "oui, je le veux"
Après la communion, la première bénédiction vient sur l'huile des malades
C'est aussi au cours de cette célébration que l'évêque bénit l'huile qui servira pour le sacrement de l'Onction des malades (huile des malades).
Elle exprime le réconfort pour les malades. Elle affirme, contre la solitude et la souffrance, contre l'isolement et la rupture, la nécessité de la fraternité avec tous quel que soit son état. C’est Monique Bordas, Membre du Service Evangélique des Malades et du Secours Catholique qui portait l’amphore
Puis vient la bénédiction de l'huile des catéchumènes
Cette huile spéciale sert à purifier et à fortifier ceux qui se préparent au baptême.Elle est destinée à ceux qui passent le seuil, à ceux qui viennent nous rejoindre.La prière pour bénir cette huile rappelle la lutte, le combat, l'effort, parce qu'on ne devient pas chrétien comme on s'inscrit à une association. On devient chrétien par conversion. Car l'appel attendu, l'amour pressenti, bouleversent notre vie. C’est Sarah, notre néophyte qui portait l’amphore. Elle avait pour l’occasion, revêtu le vêtement blanc reçu lors de son baptême.
Et enfin, laconsécration du Saint Chrême
La consécration du saint chrême est une liturgie plus solennelle que la bénédiction des huiles. L’évêque verse le baume dans l’urne, puis il dit une longue prière de consécration et souffle dans le vase. Ce dernier fut porté par Jacques Ducassé, membre de l’Equipe d’Animation pastorale qui aide le prêtre dans l’administration de la paroisse.
Cette huile parfumée est utilisée pour les sacrements que l’on ne reçoit qu’une fois (baptême, confirmation et ordination), car l’huile symbolise ce qui est indélébile.C’est un signe de consécration au Seigneur. Quand on est marqué par le Saint Chrême, on est marqué à tout jamais par l’amour de Dieu, on est consacré pour être un Christ, à la suite du Christ, et participer à sa triple mission de Prêtre (adoration et intercession), roi (service du prochain) et prophète (annonce de la Bonne Nouvelle).
Le parfum indique la présence de quelqu’un qu’on ne voit ni n’entend : « Nous sommes la bonne odeur du Christ » écrit St Paul dans sa deuxième lettre aux Corinthiens. L’onction du Saint Chrême nous marque du sceau de l’Esprit. Dans l’Antiquité, le sceau servait comme aujourd’hui à authentifier un document, mais il marquait aussi l’appartenance des soldats à leur armée. Le sceau de la confirmation, par exemple, exprime notre appartenance définitive à Dieu, mais aussi la promesse de sa protection dans les épreuves.
Annonces finales
C’est aussi lors de cette célébration que l’évêque annonce les changements au niveau des paroisses. C’est avec beaucoup de joie que nous avons appris que le père Benoit Yao restait parmi nous une année supplémentaire soit jusqu’en septembre 2023.
Photos: Louis-Michel Grévent Texte: Ghislaine Durovray
Homélies du Père Gilbert Adam :
MESSES:
Jeudi de l'Ascension: 26 mai : 10h30 Ste Marie d'Aubiac
- Samedi 28 mai : 18h30 : St Pierre de Brax
Dimanche 29 mai 10h30 : St Jacques de Roquefort
Ce n’est pas seulement pour ceux–ci que je demande, mais encore pour ceux qui, par leur parole, mettront leur foi en moi, pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé.
Maison Paroissiale
2 A rue du Sarthe 47310 Roquefort
05 53 99 48 86 Courriel: paroisse.saintebernadette@diocese47.fr
Blog Paroissial: http://paroissesaintebernadetteenbruilhois47.over-blog.com/
Prochaines répétitions:
Mardi 17 mai 14h30
( préparation chants ascension, Pentecôte)