Lors du 1er dimanche de Carême, dans tous les diocèses, l’évêque appelle publiquement par leur nom les catéchumènes qui seront baptisés à Pâques et les invite à répondre personnellement à cet appel. Leurs parrains et marraines y participent également pour la première fois. Cette journée, pour le diocèse d’Agen, s’est déroulée sur la paroisse Saint Joseph de Villeneuve.

Les chrétiens du diocèse se sont déplacés en nombre à cette occasion afin de les accompagner pendant ce temps de Carême dans lequel nous entrons. C’est l’Eglise toute entière qui chemine avec eux vers Pâques à la rencontre du Christ ressuscité comme les disciples d’Emmaüs. Cette effervescence a fait signe puisque des personnes, sur le parvis, nous ont interpellés, se posant des questions sur cette présence importante. Témoins de l’Eglise au cœur du monde, nous révélions aux passants un visage du Christ qu’ils découvraient !

Ce fut une cérémonie à la fois très festive et très recueillie. Tout y était magnifique des chasubles colorées aux chants enlevés. Nous avions l’impression de toucher le ciel ! Vraiment nous étions dans la joie, une joie profonde, cette joie qui est présence de Dieu en nous. Ce fut un temps stimulant, revigorant qui nous a mis du baume au cœur car nous découvrions une Eglise festive et dynamique, une Eglise pauvre mais belle, une Eglise pècheresse mais pardonnée !

Monseigneur Herbreteau leurs a posé plusieurs questions sur leur engagement, questions que nous, baptisés, pouvons reprendre à notre compte : sommes-nous, nous aussi fidèles à l’écoute de la parole de Dieu annoncée par l’Eglise ? Vivons-nous dans sa présence en gardant sa Parole ? Participons-nous à la vie fraternelle et aux prières ? Autant de questions qui peuvent nous permettre chaque jour de répondre, chacun à notre manière, « me voici ».

Photos: Louis-Michel Grevent                                          Texte: Ghislaine Durovray

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Dimanche 5 juin en l'église Notre Dame de Moirax

Heureux les invités au repas du Seigneur !

Le 5 juin dernier, c’était fête à Moirax.

En effet, 21 jeunes recevaient, pour la première fois, le Sacrement de l’Eucharistie.

   Ce fut une très belle cérémonie, priante, simple et chaleureuse. Où chacun put trouver sa place: les jeunes  comme les adultes, les pratiquants comme ceux qui n’ont pas une pratique régulière, tels les ouvriers de la première et de la dernière heure.

   Certains me firent même part de leurs souvenirs d’enfance qu’elle avait réveillés, avec une pointe de nostalgie. Mais cette joie c’est à chaque eucharistie que nous pouvons la vivre si nous le voulons. L’eucharistie est ce rendez-vous d’amour que nous devons vivre comme des jeunes amants lors de leur premier rendez-vous et non comme de vieux couples qui ne savent plus voir que les mauvais côtés de l’autre. Ainsi comme le palmiste nous pourrons dire « Mon âme a soif de toi » et vivre pleinement la béatitude des invités au repas du Seigneur!

   Lors de son sermon, le Père Oliver Moran, après avoir indiqué que les lectures du jour ne se prêtent pas forcément à un jour de fête, a su faire le lien entre ces dernières et notre quotidien, les gestes que nous portons, les actes que nous posons, les attitudes que nous avons. Un sermon qui ouvre à la réflexion et qui  a profondément interpellé certains, permettant une réelle prise de conscience.

  Les jeunes communiants étaient très investis dans ce qu’ils faisaient et ce qu’ils disaient. Leur prière d’action de grâce, à la fin de la célébration, fut particulièrement touchante par la justesse des mots et la profondeur de leur réflexion

  Merci aux adultes qui ont accompagné ces jeunes pendant de nombreuses années. Ils ont su faire émerger le meilleur d’eux même. Une éclosion qui nous l’espérons portera beaucoup de fruits.

   Nous rendons vraiment grâce à Dieu pour cette cérémonie très émouvante, qui a vraiment marqué les cœurs.

Ghislaine Durovray

Photos: Louis-Michel Grévent

Toutes les photos sont visibles sur

Les parents qui souhaiteraient obtenir des photos peuvent en faire la demande à :

blog.stebernadette47@orange.fr

Loué sois-tu,

sur la sauvegarde de la maison commune

    Il m'a été demandé de présenter la très belle encyclique de notre pape François, mardi soir dernier, en la Maison Paroissiale Ste Bernadette en Bruilhois

Comment en quelques mots, dans ce blog, vous faire partager mon enthousiasme pour ce texte ?

Rappelons d'abord qu'il s'agit d'un texte majeur qui aborde la question écologique sous tous ses angles.

   Étonnement de trouver juxtaposés des passages d'une très grande profondeur, des paragraphes très techniques et aux implications politiques évidentes et des remarques concrètes concernant la vie de tous les jours, ainsi la description de l'homme cohérent : au lieu de monter le chauffage, même s'il en a les moyens, il choisit de mettre un pull de plus !

C'est que « tout est lié » dit et redit François !

   Oui, tout est lié, en particulier la question écologique ne peut pas se détacher des questions sociales et de développement. Et pour fonder cette affirmation, le pape nous renvoie au récit de la Genèse au ch.4. Caïn a tué Abel. Dieu lui dit : « Qu'as-tu fait ? Écoute le sang de ton frère crier vers moi du sol ! Maintenant sois maudit et chassé du sol fertile. »Et le pape conclut : « Tout est lié, et la protection authentique de notre propre vie comme de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice ainsi que de la fidélité aux autres. »§70

Donc voilà un texte fort dans la pleine continuité de la pensée sociale de l'Eglise.

François interpelle notre humanité : aucune chance de « guérir » notre relation à la nature, à l'environnement, si nous ne nous efforçons pas dans le même temps de « guérir » notre relation au frère, d'avancer vers plus de justice...

   « Tout est lié » aussi sur d'autres plans. François nous presse de nous convertir ; rien d'étonnant à cela sous la plume d'un homme d'Eglise ! Mais il s'agit de vivre une conversion écologique. La vie spirituelle n'est pas une excroissance plus ou moins développée, plus ou moins détachée, de notre vie tout court ! Tout est profondément lié sur ce plan-là aussi. La transformation de notre relation aux autres, la transformation de notre relation à la création transforment notre relation à Dieu, et inversement ! Car il s'agit bien de vivre en relation, et de retrouver la justesse de notre place dans toutes ces relations. « Les actions communautaires, quand elles expriment un amour qui se livre, peuvent devenir des expériences spirituelles intenses. » § 232. A méditer ! À vérifier !.... à célébrer !

Cette conversion écologique doit passer par l'éducation : des pages utiles à lire et à relire !

Et elle  débouchera sur des changements de vie individuelle (Cf  « Moins de biens, plus de liens,  Elena Lasida » CEF), mais elle devra aussi conduire à des engagements dans la vie civique, associative, citoyenne... Car il y a une exigence de cohérence. Encore une fois « tout est lié ».

   Ce n'est pas là un résumé de l'encyclique.

Je voudrais seulement donner envie à ceux qui ne l'ont pas encore fait, de lire, de relire le texte.... et d'essayer d'en vivre !

   Allez, pour terminer, une phrase glanée parmi tellement d'autres, c'est celle que j'ai envie de proposer à votre réflexion « La libération par rapport au paradigme technocratique régnant a lieu, de fait, en certaines occasions, par exemple, quand des communautés de petits producteurs optent pour des systèmes de production moins polluants, en soutenant un mode de vie, de bonheur et de cohabitation non consumériste. »§112

Françoise Lamouroux

Pour une première approche par l'image, la vidéo ci-dessous

en l’église

Sainte Colombe en Bruilhois,

dans laquelle nous pouvons

découvrir un vitrail de la Résurrection.

Ce dernier mêle astucieusement 3 épisodes de la vie de Jésus :

• la Transfiguration.

   Évangile de Saint Matthieu « …. Et il se transfigura devant eux : son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.  Et voilà que Moïse et Elie leur apparurent, conversant avec lui…. » Les romains, terrassés par la peur, rappellent les disciples saisis d’une grande frayeur.

   La résurrection apparait comme la théophanie majeure. D’ailleurs, Saint Pierre dans sa deuxième lettre rapproche Résurrection et Transfiguration.

• la Résurrection.

   On peut lire la phrase « Resurrexit sicut dixit , Ressuscité comme il l’a dit ».

   Le Christ tient en sa main l’étendard rouge de la victoire.

  On aperçoit le tombeau ouvert sur lequel repose le linceul et, sous les pieds de l’ange de droite, les 3 femmes qui viennent au tombeau le matin de Pâques, tenant dans leurs mains les aromates.

  Évangile de Marc : « Quand le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour aller oindre le corps. Et de grand matin, le premier jour de la semaine, elles vont à la tombe, le soleil s'étant levé. »

  Évangile de Saint Matthieu : « Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent visiter le sépulcre. …. l'Ange du Seigneur descendit du ciel ….. Il avait l'aspect de l'éclair, et sa robe était blanche comme neige. À sa vue, les gardes tressaillirent d'effroi et devinrent comme morts. »

  On peut voir les marques des clous sur sa main et ses pieds et la marque du coup de lance sur son côté. La présence d’un homme portant une lance, rappelle que la Résurrection est indissociable de la Passion du Christ.

• l’Ascension.

   On voit le Christ flottant au-dessus d’un nuage illuminé, entre 2 anges, bénissant de la main

Évangile de Saint Marc : « Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel … ».

Évangile de Saint Luc : « Et il advint, comme il les bénissait, qu'il se sépara d'eux et fut emporté au ciel. »

   Saint Luc dans les Actes des Apôtres parle même de 2 anges qui interpellent les disciples « Pourquoi restez-vous là à regarder le ciel »

L’Ascension fait partie de la Résurrection.

   Le vitrail de la résurrection est aussi une représentation eucharistique.

  En effet, le tombeau ressemble à un autel. Le Christ vêtu de blanc élevé au-dessus rappelle l’élévation de l’hostie lors de l’offertoire. De plus, la présence de feuille de vigne formant un liseré autour  du vitrail montre bien que l’on parle de l’Eucharistie.

L’Eucharistie est le mémorial de sa mort et surtout de sa Résurrection.

Ghislaine Durovray

C’est la maison Goussard de Condom, réputée dans la deuxième moitié du 19^ème siècle, qui a réalisé ce vitrail de la Résurrection du Christ.

   Nous avions invité les enfants, les parents et aussi les grands-parents à nous rejoindre le 19 décembre pour construire la crèche à Sainte Colombe, puis au pied de la crèche pour une après-midi récréative « Dis mamie, raconte-moi Noël »le 30 décembre à l’église de Sérignac.

   Décembre voit toujours revenir les couleurs, les lumières, les délicieuses odeurs et saveurs de Noël. Décembre est un mois de fête au cœur de la grisaille de l’hiver parce qu’il y a justement Noël ! Mais comment raconter Noël à ses enfants, comment transmettre tout son mystère ? 

   Nous avons installé un tapis près de la crèche, préparé des chocolats chauds et quelques sablés et autres gâteaux et essayé par des chants, des danses et des contes de leur faire passer un peu de la magie de Noël, de nos Noëls d’antan.

  Luttant contre l’attraction forte de la télévision et des jeux vidéo, quelques enfants nous ont rejoints dans chacune des églises. Cependant, ils étaient très peu. Dommage ! Même si nous fûmes une vingtaine à un moment donné à Sérignac.

« C’était très divertissant et amusant. Et ça nous a fait sortir de nos écrans » dira Gabriel.

« L’ambiance était très sympa, chaleureuse malgré le peu de participants. Mais comme on dit les absents ont toujours tort » lança un autre.

   « Oui, nous avons écouté de très jolis contes de Noël, des légendes que nous ne connaissions pas comme l’histoire du 4^ème roi mage, de l’orange distribuée à Noël,  ou de la galette des rois. » « Nous avons même appris des choses sur les Noëls des pays étrangers comme l’araignée placée sur les sapins en Hongrie, l’Etoile de Noël au Mexique ou la Befana en Italie » « Nous avons beaucoup voyagé et c’était très intéressant »

   À Sainte Colombe, les enfants ont aussi aidé à la construction de la crèche et cela leur a vraiment plu. Ils ont même eu des idées et réflexions pertinentes. Un d’eux dit soudain « Prenons plutôt ce cep de vigne, il ressemble vraiment à une croix ». Pourtant, pas toujours évident de rapprocher la naissance de Jésus de la Passion du Christ !

Nous avons aussi beaucoup chanté et cela était super ! Armande DUPUY est venue nous chanter des Noëls anciens. Ce furent des moments très émouvants où les parents ont retrouvé la joie de leur Noël d’enfance. Un vrai rossignol qui a enchanté petits et grands.

    Les enfants ont reçu quelques cadeaux qui leur parlaient des Noëls d’autrefois (mandarines emballées dans du papier de soie, bonbons au caramel appelés Magnificat, bougie en forme d’étoile de Noël...)

    L’après-midi s’est clôturée par un goûter et la visite du clocher tors. Une après-midi originale et séduisante qui mérite sûrement d’être renouvelée.

Ghislaine Durovray

Photos : Stéphanie Fragneau