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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 15:47

 

"Samedi soir, c'est avec beaucoup de joie que nous nous sommes retrouvés rassemblés, parents, enfants et paroissiens pour la messe de rentrée du KT.

Notre messe de rentrée 2022Notre messe de rentrée 2022

Les textes des lectures du jour en particulier dans la parabole du fils prodigue nous ont permis de découvrir l'amour infini du Père pourchacun de nous et son pardon sans limite .

A la fin de la célébration, les cartables amenés par les enfants ont étébénis par le père Yao pour une année scolaire et de KT fructueuse.

Notre messe de rentrée 2022

Pour clôturer un pot de l'amitié était offert et les échanges et les inscriptions au KT ont pu se poursuivre.
 

Notre messe de rentrée 2022
Notre messe de rentrée 2022

Photos : Louis-Michel Grévent               Texte: Nelly Clerc

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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 17:34

Cette année la fête de Sainte Bernadette a pris plus d’ampleur !

     Elle commença le samedi 8 février à 18H avec la prestation de la Tour des Chants qui nous présenta un spectacle varié et éclectique allant des grands standards français aux chansons italiennes en passant par des chants basques et occitans. Un pur moment de bonheur, chaleureux et plein d’humour.

Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)
Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)

 

 

  

 

     La journée du 9 février a débuté par une messe solennelle en l’église de Sainte Colombe devant une assistance très nombreuse. Le Père Oliver Moran et le diacre Michel Teytau ainsi que son épouse nous avaient fait la joie de se joindre à nous pour la circonstance.

    

 

Une église emplie de ferveur avec la présence de nombreux enfants et des scouts unitaires de Nérac.

 

 

 

 

 

 

 

 

      Il y eut des moments très émouvants et intenses comme lorsque Emilie Guillaumet de la paroisse du Passage chanta comme une prière d’offrande « Pourquoi moi ? » de la comédie musicale Bernadette de Lourdes

 

 

 

 

 

 

ou lorsque le Père Benoit nous invita à nous tenir par la main pour la prière du Notre Père. A l’issue de la célébration, tous étaient cordialement invités à la salle des fêtes proche, pour partager le verre de l’amitié.

 

Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)
Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)
Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)
Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)
Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)

souvenirs en images de notre belle cérémonie

Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)
Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)
Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)
Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)
Nous avons fêté Sainte Bernadette (1ère partie)

Fin du 1er article sur la Fête de Ste Bernadette ( à paraitre: le 2ème article sur l'après-midi festive)

Photos: Louis-Michel                              Texte:  Ghislaine Durovray

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14 janvier 2019 1 14 /01 /janvier /2019 15:57

Fête de l’Épiphanie, Dimanche 6 janvier 2019,

à Sainte Colombe

La fête de l’Épiphanie donne lieu en France, à une quête pour les Églises d’Afrique. Celle-ci est l’occasion d’exprimer notre fraternité avec les Églises d’Afrique avec qui nous avons des liens privilégiés depuis plusieurs années puisque nous avons reçu des prêtres du Togo, Cameroun, Burkina Faso et Côte d’Ivoire avec le Père Benoit. « Avec l’Afrique, pour une terre fraternelle » : tel est le thème qui a été choisi pour la célébration de cette belle fête. Il reprend, dans les grandes lignes, l’encyclique « Laudato si » du pape François. L’Afrique a, en effet, beaucoup à nous apporter sur la joie de vivre avec le Christ. A la suite du Pape François, nous nous devons de célébrer l’Evangile de la Joie.

 

Une carte représentant l’Afrique avec les pays des prêtres africains que nous avons accueillis notés, était exposée. Des personnes portant l’étoile et les présents offerts par les mages se sont avancés en procession et ont déposés leurs présents au pied de la crèche. Cette procession traduit bien la fête que nous célébrons. Elle rappelle l’essentiel de l’annonce : Dieu au milieu de nous, Dieu est avec nous, Dieu Emmanuel. Les orthodoxes fêtent d’ailleurs Noël lors de l’Epiphanie, Epiphanos signifiant manifestation

Avec l’Afrique, pour une terre fraternelle .Avec l’Afrique, pour une terre fraternelle .

Dans le texte d’Isaïe, il est dit : « Les nations marcheront vers ta lumière,
et les rois, vers la clarté de ton aurore.  Lève les yeux alentour, et regarde : Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi, vers toi viendront les richesses des nations. »
Nous sommes venus célébrer le Seigneur dans la joie d’être ensemble, accompagnés par ceux que nous appelons les Rois ou les Mages ou encore les Sages — comme on en trouve en Afrique. Nous sommes venus présenter ce que nous avons de plus précieux : notre cœur, notre famille, notre travail, temps de retraite, nos amis, connaissances, personnes malades, SDF,….

Eh oui, nous avons beaucoup à offrir à Dieu s’est écrié le Père Benoit.

Guidés par une étoile, ils viennent «adorer le roi des Juifs qui vient de naître» et lui offrir en présent l’or, l’encens et la myrrhe. Ces présents sont la préfiguration de ce qui va se passer dans quelques années. Ils nous rappellent que lors de la crucifixion, nous n’aurons pas le temps de faire convenablement son ensevelissement.

Les rois mages représentent l’ensemble de l’humanité et manifestent le caractère universel du salut apporté par le Christ. Aujourd’hui, nous faisons en effet partie du même héritage, du même partage dans le Christ. Avant, chaque peuple avait sa façon de célébrer, maintenant, nous faisons partie de la même Eglise, de la même famille. Des continents, grâce au Christ, aujourd’hui se rencontrent, s’embrassent. Après l’envoi de nombreux missionnaires européens en Afrique, beaucoup de prêtres africains viennent maintenant en Europe. Ne l’oublions pas lorsque nous proclamons, lors du Credo, que nous croyons en l’Église Une, Catholique et Universelle.

Avec l’Afrique, pour une terre fraternelle .

Pour bien marquer cette appartenant à une même famille, nous avons partagé ensemble la galette à la fin de la célébration.

Comme on le fait dans une famille, le Père YAO, insista aussi sur notre participation à l’eucharistie. « Nous avons aussi les baptisés qui désertent les églises à offrir. Que pouvons-nous faire pour les ramener à Dieu ? Toutes ces places libres, nous devons les remplir comme la nuit de Noël à Moirax où il n’y avait plus de place. On ne va pas laisser ces monuments devenir exclusivement des monuments touristiques. Nous commençons une nouvelle année. Permettez-moi de vous bousculer un peu pour faire tomber les vieilles feuilles afin de laisser place aux nouvelles pousses. »

Avec l’Afrique, pour une terre fraternelle .

Photos : Louis-Michel Grévent                               Texte: Ghislaine Durovray

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28 décembre 2018 5 28 /12 /décembre /2018 10:07

 

"Je ne suis pas venu pour les bien-portants ni pour les justes, mais pour les malades"

La messe du Téléthon 2018 a vu une douzaine de personnes recevoir le sacrement des malades, ce geste par lequel Jésus manifeste sa tendresse, sa proximité et le don de sa force pour le chemin à vivre.

Messe du Téléthon à Roquefort

Au nom du Christ, le prêtre a imposé les mains et fait une onction d'huile sur le front et sur les mains de chacun. Après quoi, il leur fut remis une lettre indiquant qu’ils avaient reçu le sacrement accompagnée d’une prière proposée par le Père Jean Marie Onfray, responsable de la Pastorale de la Santé.

 

Ta Parole est une lampe sur ma route,

Elle me réjouit de jour comme de nuit,

Elle me réchauffe et me rassure.

Seigneur, donne-moi le désir de me laisser aimer,

Pour que ma vie témoigne d’une Bonne Nouvelle !

Ta Parole est une source vivifiante,

Elle étanche ma soif, au cœur de mes souffrances,

Elle me pénètre et me libère.

Seigneur, donne-moi la force de partager cette Vie

De la faire grandir et de ne pas la garder pour moi.

 

Ce fut une belle cérémonie, chargée en émotions, les enfants ayant porté en procession la flamme qui a brillé lors de la fête des lumières, la veille à Aubiac et l’ange qui accompagne chacune des manifestations du Téléthon à Roquefort pour rappeler Yannick, Lucie et Benjamin, les 3 jeunes malades, aujourd’hui disparus, qui sont à l’origine de l’engagement de la commune de Roquefort dans ce grand combat contre la maladie.

Messe du Téléthon à Roquefort
Messe du Téléthon à Roquefort
Messe du Téléthon à Roquefort

A la fin de la cérémonie, le Père Benoit est revenu sur une des intentions de la prière universelle :

 

« Comme les chrétiens de la ville de Philippes, nous aussi nous sommes appelés à progresser dans la droiture du cœur, le respect des autres, et le service fraternel. Pour que nous mettions à profit ce temps de l’Avent pour devenir davantage disciples du Christ Jésus, prions… »

Ainsi, pendant ce temps de l’Avent, au-delà de nos faiblesses et de nos manquements, nous sommes appelés à progresser dans l’Amour de Dieu et de notre prochain. Un chemin exigeant mais rempli de joie et d’espérance pour faire de nous des témoins d’une Bonne Nouvelle.

 

Photos: Louis-Michel Grévent             texte: Ghislaine Durovray

 

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16 décembre 2018 7 16 /12 /décembre /2018 16:06

Cette année, Aubiac fêtait les 10 ans de la Fête des lumières à l’occasion de la Fête de l’immaculée Conception.

 

 

Cette célébration - située dans les premiers jours de la nouvelle année liturgique et du temps de l'Avent - nous rappelle la destinée unique de cette femme juive, choisie par Dieu. Pour la foi chrétienne, Marie est indissociable de l'enfant qu'elle a porté, Jésus, en qui s'est totalement manifesté le Dieu vivant.

En 1858, quand Bernadette Soubirous demande son nom à « la Dame » de la grotte de Lourdes, celle-ci lui répond : "Je suis l’Immaculée conception". Le dogme de l'Immaculée conception avait été proclamé par Pie IX, 4 ans plus tôt, le 8 décembre 1854.

 

 

La fête des lumières d’Aubiac, avec le soutien Lyon qui nous fournit  banderoles, dépliants, affiches, cartes,… fut  instaurée par Marilyne Lafargue qui nous a quittés l’année dernière peu après la fête des lumières et par Jean Pierre Ortholan qui vient de nous quitter juste avant.

 

C’est avec beaucoup d’émotion que Stéphane Schmittlin s’est adressé à une foule nombreuse à l’issue de la procession aux flambeaux, juste avant d’entrer dans l’église pour un temps de prière commun, rappelant l’investissement de Jean Pierre et Marilyne dans cette célébration et leur combat contre la maladie jusqu’aux derniers instants de leur vie.

 

A cette occasion, la lumière du Téléthon fut apportée depuis Roquefort, village Téléthon depuis de nombreuses années, et confiée au Père Benoit qui présidait cette cérémonie, entouré du Père Oliver Moran qui nous a fait l’immense joie d’être parmi nous

Trois petits anges portant les noms de Benjamin, Lucie et Yannick furent déposés aux pieds de la Vierge puis ensuite près de la crèche en souvenir des 3 jeunes, frappés par la maladie, qui sont à l’initiative de l’engagement de nos communes dans le Téléthon.

 

 

Un cœur entouré de bougies partant les prénom de Marie Line et Jean Pierre avait été installé près de la statue de Notre Dame. Et nous fûmes tous invités à une minute d’applaudissement en souvenir de nos chers disparus.

La Fête des Lumières 2018 à Aubiac.
La Fête des Lumières 2018 à Aubiac.

Les enfants sont venus pendant le temps de prière colorier des étoiles sur le thème de l’Annonciation et de la Visitation qu’ils ont pu déposer, après l’Offertoire, au pied de la crèche. Ils furent très studieux et attentifs. Ghislaine qui les encadrait, aidée de Gabriel un jeune de l‘aumônerie, leur a raconté le conte du violon pour les remercier.

 

La Fête des Lumières 2018 à Aubiac.
La Fête des Lumières 2018 à Aubiac.
La Fête des Lumières 2018 à Aubiac.
La Fête des Lumières 2018 à Aubiac.

 

A la fin de la cérémonie, nous étions tous invités, comme à l’accoutumée, à un partage fraternel et convivial. Les associations et habitants d’Aubiac avaient préparé soupes, vin chaud, jus de fruits, saucisses de chevreuil, pruneaux, merveilles, gâteaux,.. pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Seul bémol, le temps incertain nous avait orientés vers la salle des fêtes car d’habitude cet échange se fait devant l’église d’Aubiac.

La Fête des Lumières 2018 à Aubiac.
La Fête des Lumières 2018 à Aubiac.

Cette année encore, la Mairie, l’école et la paroisse ont donné une dimension caritative à cette fête en récoltant des vêtements pour une opération au Mali et des jouets pour le CAMPS de l’hôpital d’Agen et les mères en difficultés du foyer de la Roseraie. Que tous les généreux donateurs soient vivement remerciés de leur geste.

Photos: Louis-Michel Grévent                 texte: Ghislaine Durovray

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14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 19:09
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Homélie du 2 novembre du Père Benoit YAO

Hier nous avons fêté les vivants, tous les vivants. Aujourd’hui nous célébrons nos morts.

Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ?

Personne, rien ! Même la mort ne peut nous séparer de l’Amour du Christ.

En nous créant, dieu nous a donné l’Amour et l’Amour ne meurt pas. Dieu nous a donné l’Amour suprême en nous donnant son fils. Et le Christ a accepté de souffrir pour nous, de faire un séjour chez les morts et de ressusciter.

C’est là le fondement de notre Foi : Christ mort et ressuscité pour nous sauver. Et il nous dit que celui qui croit ressuscitera avec lui un jour. Même s’il meurt, il vivra.

Le baptême des enfants ce n’est pas simplement par tradition. C’est l’expression manifeste de la Foi des parents. Et l’Eglise s’appuie sur la Foi des parents parce que c’est une histoire de transmission. Cette transmission dont parle notre évêque dans sa lettre pastorale. La famille c’est l’Eglise domestique. Le baptême ce n’est pas par tradition mais par conviction.

 

Parlons maintenant de l’Evangile que j’ai choisi à cette occasion : Les 10 vierges dans l’évangile de Matthieu (Matt 25.1-13).

Cinq ont été prévoyantes, sages, intelligentes. Les cinq autres se sont dit « Ce n’est pas grave ». 

Les insouciantes, les insensées trouvent leurs lampes vides à leur réveil. N’ayant plus d’huile, elles durent aller en acheter et trouvèrent la porte fermée à leur retour. « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous! » mais il répondit: « Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. »  

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Attention, veillez car vous ne savez ni le jour ni l’heure. Chacun de nous ne devons pas oublier ce point afin d’être prêt.

Les morts de nos familles ont vécu dans cette attente.  Notre prière doit être constante, notre foi doit être éveillée. Nous avons été baptisé mais nous tous, nous te demandons pardon car souvent nous t’oublions, nous oublions d’aller à ta rencontre. Malgré nos faiblesses, continue de nous aimer, de nous accompagner. Viens soutenir notre marche. Secoue la poussière de nos vies afin que nous puissions te voir en vérité. Viens secouer les feuilles de cet arbre afin que nous laissions la place aux nouvelles qui sont en train de naître.

 

Texte recueilli par Ghislaine Durovray   ( Homélie du Père Benoit YAO)

Photos: Images google

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 14:20

 

Homélie du 1er novembre

 

Aujourd’hui, en la fête de Toussaint, nous célébrons la vie.

Les saints ce sont ceux qui sont dans la gloire, ceux qui ont lavé leur robe dans le sang de l’Agneau, ceux qui ont marché derrière Jésus, ceux qui ont mis le Christ au centre de leur vie.

Ils n’ont pas renié le Christ malgré les difficultés, les tribulations et parfois même jusqu’au martyr.

L’essentiel : ils partageaient la vie de Dieu.

Avec Dieu il n’y a pas de temps, c’est l’éternité toujours présente.

Les saints, ce ne sont pas seulement ceux qui ont connu le Christ ou qui appartiennent à l’Eglise institutionnelle, mais ce sont ceux qui vivent de l’Esprit Saint même sans le savoir.

Nous, nous sommes des enfants de Dieu comme le disent si joliment les enfants du catéchisme.

Nous sommes enfants de Dieu d’abord parce que nous avons été créés à son image et à sa ressemblance puis, par notre baptême, nous qui marchons à la suite du Christ. Nous qui vivons de la charité et de l’Amour du Christ, nous sommes enfant de Dieu malgré nos faiblesses, nos fragilités.

Photo: Raymond Lille

 

 

L’évangile de ce jour parle des béatitudes. Chaque parole du Christ commence par « Heureux ». Et son discours se termine par « soyez dans l’allégresse, réjouissez-vous ».

Cet enseignement a été donné pour encourager, stimuler les personnes qui doutaient, les tièdes,… Soyez heureux si vous marchez avec moi. Voilà ce que le Christ nous dit.

Un chrétien doit être heureux. Un chrétien sans espérance, sans joie n’a pas vraiment rencontré le Christ. Pourquoi me faire tant de souci comme ceux qui n’ont pas d’espérance ? Regardez les oiseaux du ciel, les lis des champs ! (Matthieu 6, 24-34)

Donc pourquoi Dieu nous rejetterait il ?

Photo: Raymond Lille

Tout à l’heure, nous allons aller fleurir les tombes de nos proches. C’est un acte de Foi que nous posons. C’est dire que même s’il n’est pas ici près de moi, il est auprès de Dieu.

Alors, prions les uns pour les autres pour qu’un jour nous aussi nous soyons auprès de Dieu.

Pourquoi en effet n’y aurait-il pas un jour un saint qui porte votre nom, qui porte notre nom.

Moi, Benoit YAO, j’espère bien qu’un jour il y aura un Saint YAO. Un Saint Benoit, il en existe déjà un mais un Saint YAO, pourquoi pas ! C’est du moins ce que j’espère.

Image Google

 

Texte recueilli par Ghislaine Durovray. ( Homélie Père Benoit YAO )

Photos: Raymond Lille   et Images Google

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 14:37


    A quelques jours de la Toussaint nous étions réunis pour fêter l’installation du père Benoit Yao comme administrateur de notre paroisse et l’appel de Pascale Catapano comme déléguée pastorale

Une centaine de personnes s’était donnée rendez-vous pour la messe d’installation du Père Benoit malgré le froid et la nuit qui tombait. Certes, on était loin de la foule de samedi dernier pour la messe en famille et on peut le regretter. Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas ! Cependant, certains maires avaient répondu favorablement à l’invitation qui leur avait été adressée. C’est donc en présence des autorités civiles, de paroissiens et d’amis que s’est déroulée la cérémonie. Nous avons assisté à une très belle messe, vivante et chaleureuse avec une très belle prestation de la chorale.

 

    Après le mot d’accueil de Monseigneur Herbreteau, le Père Benoit a proclamé sa foi d’une voix forte et sûre, une foi tirée du credo et de l’enseignement de l’Eglise :

 

« Je crois en Dieu le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre.

Je crois en Jésus Christ né de la Vierge Marie, qui a souffert la Passion, est ressuscité

Je crois en L’Esprit Saint qui donne la vie.

Je crois en la doctrine enseignée par l’Eglise.

J’accepte la fonction que l’évêque d’Agen me confie pendant mon séjour dans le diocèse. »

 

Homélie du Père évêque

« Il suivait Jésus sur le chemin. » Cette petite phrase de ce dimanche à propos de l’aveugle Bartimée, guéri par Jésus, est tout un programme pour le nouveau pasteur d’une paroisse, mais aussi pour tous les chrétiens qui « installent » officiellement en ce jour leur nouveau pasteur.

Suivre Jésus correspond à la condition du disciple. Jésus est le chemin mais où mène-t-il ? Qu’est ce qui nous attend ?

Saint Jean de la Croix disait dans son livre Montée du Carmel (I, Ch.13) : « Pour aller où tu ne sais pas, passe par où tu ne sais pas » On ne peut pas mieux exprimer l’inconnu, l’imprévisible qui se présente à celui qui veut suivre Jésus. Un proverbe africain dit aussi à sa manière cette disponibilité devant la vie qui s’offre à quelqu’un : « Un bébé sur le dos de sa mère ne s’aperçoit pas de la longueur du chemin ». Benoit, tu es un peu comme ce bébé qui commence une nouvelle vie. Tu ne sais pas encore jusqu’où te mènera le chemin.

C’est sa mission à lui le Christ

    « Il suivait Jésus sur le chemin ». En clair, le disciple n’est pas devant, mais il se met à l’école du maître, il se laisse enseigner par lui. Pas d’autre façon de se comporter ! En voulant être les plus forts certains disciples ont développé autour d’eux, jalousie et querelle. Jésus les a rappelés à l’ordre (rappelez-vous l’Evangile de dimanche dernier !) : « celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur » (Mc 10, 44)

Une autre fois, l’apôtre Pierre s’est même fait traiter de « Satan » par Jésus pour avoir voulu un peu trop commander : « Passe derrière moi, Satan ». Il y a toujours le risque en effet en pastorale de vouloir tout maîtriser, tout planifier, tout gérer. Nous anticipons, nous échafaudons des plans, nous élaborons des projets pastoraux. Tout cela est utile, indispensable pour la bonne marche de la paroisse, mais avant tout il est nécessaire de se mettre à l’école du Christ et de mener sa pastorale à Lui. Ne faut-il pas commencer alors par écouter sa Parole ? La prière est-elle le moment essentiel au cours duquel nous nous en remettons à Lui ? Pour suivre vraiment le Christ il faut prendre le temps de s’arrêter, faire taire nos rivalités, nos jalousies mesquines. Nous sommes au service de la mission confiée par le Christ.

La parole d’encouragement entendue par Bartimée, nous la faisons notre : « Confiance, il t’appelle ! » Le Christ nous appelle à le suivre. Nous avons choisi de répondre à cet appel dans la confiance, sûrs d’être accompagnés, guidés, aimés. C’est dans un environnement aimant et fraternel que nous répondrons au mieux à notre mission de baptisés au sein de l’Eglise. J’adresse tout particulièrement ce conseil à l’abbé Benoit qui nous arrive d’une autre Eglise mais aussi à Pascale que je vais envoyer en mission comme déléguée pastorale.

Les chemins sont multiples

« Il suivait Jésus sur le chemin ». Qu’est devenu par la suite Bartimée ? On ne sait pas. C’est fréquent dans les Evangiles : les personnages apparaissent souvent une seule fois dans le récit et il n’est plus question d’eux ensuite. C’est comme si les évangélistes se désintéressaient de leur destinée. La raison de ce désintérêt signifie, peut-être, que ce qui compte avant tout c’est lui, le Christ. Toute la réflexion est centrée sur Lui, le Sauveur et le Maître.

Il y a peut-être une autre interprétation. Jésus appelle à sa suite, mais les chemins d’évangélisation sont multiples. Bien sûr, il y a les douze apôtres, les intimes de Jésus pourrait-on dire, mais il y a aussi les soixante-douze disciples, chiffre symbolique pour signifier la multitude des cheminements à la suite du Christ, les charismes divers. Les rôles, les fonctions, les missions, les tâches, les charges, à la suite du Christ, sont variés. C’est le même Christ mais chacun a répondu à sa manière et selon ses capacités. Bartimée a suivi le Christ d’une manière bien différente sans doute de Marie Madeleine ou de Nicodème.

L’Evangile décrit l’attitude de Bartimée répondant à l’appel de Jésus. Deux notations sont importantes : il jette son manteau et il bondit en courant vers Jésus.

« Jeter son manteau » est une expression symbolique pour dire qu’il change radicalement de vie. Rien ne sera plus comme avant. La suite du Christ est exigeante. Elle suppose des renoncements, un détachement.

« Il bondit en courant vers Jésus ». On peut voir là une manifestation d’enthousiasme, d’empressement, de joie. Il s’agit de suivre Jésus toutes affaires cessantes dans une grande disponibilité.

Nous sommes des « Bartimée ».

« Il suivait Jésus sur le chemin ». Vous l’avez compris ! Nous sommes tous des « Bartimée ». Le Christ nous donne de voir avec les yeux de la foi : « Va ! ta foi t’a sauvé ! »

L’Eglise nous confie une mission. Nous assumons nos responsabilités avec une foi vivante, avec courage et confiance. Le pape Benoit XVI a plus d’une fois évoqué « la fatigue de la foi » qui semble marquer les sociétés occidentales.  Il peut y avoir en effet une certaine lassitude à suivre Jésus. La fatigue de croire est un mal profond qui fait que nous sommes parfois blasés, résignés. Benoit, tu vas rencontrer à certains moment cette situation dans la communauté chrétienne qui t’a été confiée. Je compte sur ton dynamisme pastoral pour redonner vigueur et optimisme aux fidèles. Tu verras qu’ici à Sainte Bernadette en Bruilhois, il y a du répondant et une joie à se retrouver et à prier ensemble.

Que cette eucharistie, ce soir, nous conforte tous dans notre mission !

    Après l’homélie, Pascale Catapano s’est approchée à l’appel de Monseigneur. Avec le Père Benoit, elle a saisi la crosse de l’évêque et a répondu oui à la question de Monseigneur Herbreteau :  Pascale Catapano acceptez-vous pour 3 ans la charge de déléguée pastorale pour la paroisse Sainte-Bernadette en Bruilhois ?

De la même manière, le Père Benoit a répondu oui à la question : Et toi, Kouadio Benoît Yao, administrateur de la paroisse de Sainte-Bernadette en Bruilhois, la reconnais-tu comme déléguée pastorale de la paroisse que je t’ai confiée ?

 

Messe d’installation du Père Benoit YAO  samedi 27 octobre à Sainte Colombe.

 

A la fin de la messe, le Père Benoit a tenu a dire quelques mots à l’assemblée et à Monseigneur :

« Je vous redirai que je suis venu ici pour être à votre service. Je suis à votre disposition si vous voulez me rencontrer, pour des visites… Comme le disait Saint Augustin : « Je suis chrétien avec vous mais je suis prêtre pour vous ». C’est là ma vocation de prêtre : être parmi vous à votre service.

Monseigneur, je voudrais aussi vous remercier car vous m’avez installé dans une paroisse formidable. »

Cette dernière phrase a déclenché un tonnerre d’applaudissements.

 

Nous remercions le père Evêque d’avoir nommé le père Benoit pour animer notre paroisse et nous remercions ce dernier d’avoir accepté cette mission loin de son pays, la Côte d’Ivoire. Cela fait déjà un mois qu’il est arrivé et que nous apprenons à nous connaître et à nous apprécier mutuellement.

 

Photos: Louis-Michel Grevent                     textes: Ghislaine Durovray

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27 octobre 2018 6 27 /10 /octobre /2018 09:07

 

   35 enfants accompagnés de leurs parents se sont retrouvés samedi pour vivre une messe en famille. C’était vraiment un bon moment que nous avons vécu avec beaucoup de plaisir. L’église était pleine et cela est très enthousiasmant. Certains cherchaient s’ils voyaient une personne connue, si d’autres membres de la famille était là, si leur catéchiste arrivait. On avait l’impression d’être véritablement en famille, on se sentait attendu et on comprend mieux ce que l’absence d’un seul membre dans l’Eglise peut avoir de douloureux.

   

   Lors de la procession d’entrée, les enfants sont entrés en portant des banderoles de couleur représentant les 5 continents, qu’ils ont ensuite installées sur des portant. Au moment de l’homélie, ils se sont placés autour du père avec les banderoles. Celui-ci leurs a posé des questions : C’est quoi pour vous une mission ? Vos parents vous demandent de mettre la table, ranger votre chambre, faire vos devoirs, pour vous cela signifie quoi ? Une mission à accomplir !

    Dans son homélie, le Père Benoit rappela que la demande de Jacques et Jean (évangile du jour) est une demande purement humaine et c’est normal. Elle est du même ordre que les personnes dans un gouvernement par exemple qui demande s’ils peuvent avoir tel ou tel poste. Cependant, Jésus leur pose une question : « Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? Connaissez- vous la portée, la gravité de ce que vous demandez ? » et spontanément ils répondent oui. « Si vous le pouvez c’est bien. Mais quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder. » Cela sera accordé à celui qui aura été fidèle, qui pourra partager la Gloire de Dieu. La coupe que je vais boire et le baptême dans lequel je vais être plongé, c’est le témoignage du martyr, c’est accepter de verser son sang à la suite du Christ. La Gloire dépendra de notre foi, de la façon dont je témoigne, de la force de mon témoignage.

 

    Aujourd’hui, nous célébrons la Journée Mondiale des Missions. L’Eglise est par nature missionnaire. Le Christ l’a instituée pour qu’elle porte l’Evangile à toutes les nations. Des personnes ayant accueilli la Bonne Nouvelle sont parties et aujourd’hui encore continuent de quitter leur pays, leur famille, leurs amis pour aller à la rencontre d’autres civilisations, d’autres cultures et langues pour faire naître le Christ dans l’esprit et le cœur d’autres peuples, convaincus que le Christ était avec eux. Ils sont venus jusque chez moi, en Côte d’Ivoire, dans des conditions parfois extrêmes mais ils n’ont pas reculé. C’est ainsi que l’Eglise est présente sur tous les continents

 

        L’Europe est allée vers l’Afrique avec le message du Christ, il y a quelques siècles. L’Europe fut missionnaire en Afrique. Aujourd’hui, avec la présence de prêtres africains en Europe, nous pouvons parler de mission dans l’autre sens. Leur mission a permis la nôtre.   Cela est possible car le langage et la couleur de l’Evangile c’est l’amour, la fraternité et la paix pour tous. L’évangile c’est la civilisation de l’Amour.

Notre Messe en Famille, le 20 octobre à Roquefort

     Les plus jeunes, inscrits à l’Eveil de la Foi, sont arrivés au moment de l’offertoire. Ils avaient confectionné des petits bonhommes qui se déplient pour grandir et au dos, ils avaient marqué comment ils grandissent physiquement, mentalement et spirituellement. Ceux-ci ont été ensuite accrochés devant l’autel.

Les parents, qui eux avaient débattus sur le thème « Je grandis avec Dieu », ont exprimé, sur un panneau, la manière dont ils voulaient que leurs enfants grandissent.

Au moment du Notre Père, le père a rassemblé tous les enfants autour de lui devant l'autel, pour prier ensemble en se tenant la main, invitant les adultes à faire de même.

A la fin de la messe, avec beaucoup de joie et d’énergie, il a convié les parents à aller à la messe chaque dimanche avec eux, afin que l’Eglise continue de vivre dans les prochaines années. Malgré la nuit qui tombait, les gens eurent beaucoup de mal à se quitter.

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Texte Ghislaine Durovray

Propos recueillis auprès de Sabrina Rameau, Sophie Laidin, Simone Artus, Anna Miquel, Amaury Briou.

Photos: Christine Bourrel

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 07:51

Spectacle sur la vie d’Adèle

 

   Le Vendredi 8 et le samedi 9 juin ont eu lieu au château de Trenquelléon, en plein air, deux représentations du spectacle « Adèle de Batz de Trenquelléon, l’audace d’une missionnaire ».

1400 personnes ont assisté à chaque représentation. Un véritable succès !

   Le samedi soir, l’ambiance bon enfant était à la fête. Nous avions vraiment l’impression de faire partie d’une grande famille ! Vous savez comme lorsqu’on se retrouve pour une cousinade ! Les jeunes chahutaient, riaient, les plus âgés se saluaient, s’interpellaient, prenaient des nouvelles !

Les nuages noirs à l’horizon, le petit vent qui se leva soudain, les éclairs qui zébraient parfois le ciel n’entamèrent pas la liesse du moment. Même les recommandations données au début en cas d’orage n’entachèrent pas la joie des participants.

Nous avons assisté à un très beau spectacle, plein d’humour, tout en finesse et chansons. A travers les lettres d’Adèle, et plusieurs épisodes marquants de son existence, on découvrit sa vie, ses doutes, ses joies, ses peines, sa grande détermination, son zèle missionnaire et son amour fou de Dieu.

Très rapidement se pose la question de sa vocation. Traversée par des moments de doutes, elle finira cependant par choisir le chemin de la vie religieuse, soutenue par l’amour de ses parents et particulièrement de sa mère et la profonde amitié nouée avec Jeanne et Agathe.

Un spectacle vivant, très enlevé, enjoué qui était vraiment mis en valeur par le site extraordinaire de la cour du château ! 2H30 tenues par 7 acteurs sans entracte ! Et le temps n’a jamais paru long ! Il s’est achevé en apothéose avec un feu d’artifice magnifique qui mettait en relief le château où vécut Adèle.

Conférence de Pierre Marie Carré à la cathédrale

  La présence des militaires de l’Opération Sentinelle aux abords de la cathédrale nous rappelait que ce jour n’était pas un jour ordinaire.

  L’église était pleine à craquer de personnes venant de tous les points du monde : Argentins, Japonaises, africains, ….

  La prière fut joyeuse et fervente rappelant le texte d’Isaïe : « Comme la terre fait éclore son germe, et le jardin, germer ses semences, le Seigneur Dieu fera germer la justice et la louange devant toutes les nations »

Morceaux choisis de la conférence

   Le monde d’aujourd’hui est marqué par la tristesse, la négativité ironique alors qu’Adèle nous appelle à la joie. Aujourd’hui est aussi marqué par un manque d’ouverture aux réalités spirituelles. Adèle au contraire, nous appelle à l’audace, à la ferveur pour aller vers les autres.

Dans un monde marqué par l’individualisme, Adèle nous montre l’importance de la vie communautaire (famille, paroisse, …) enracinée dans une vie de prière.

Menons avec courage le combat pour la vie chrétienne. Un saint n’est pas un héros, c’est quelqu’un de normal qui rencontre la grâce divine. Ne comptons pas sur nous mais sur le Saint Esprit qui, à Pentecôte, d’apôtres timides et faibles fit des hommes forts et fervents.

Messe au parc des expositions

    C’est la première fois qu’une béatification se déroule sur notre terre du Lot et Garonne. 4000 personnes, venues de tous les continents, ont assisté à la messe au parc des expositions. C’était un moment rare.

L’Eglise catholique reconnait en effet publiquement que certains disciples du Christ peuvent être présentés aux autres croyants comme des modèles de vie chrétienne, de doctrine et comme intercesseurs auprès de Dieu. Mais être reconnu bienheureux peut prendre beaucoup de temps ! Pour Adèle, le cheminement commença en 1946 sous l’égide de Monseigneur Rodié, alors évêque d’Agen. Son successeur, Monseigneur Johan, se chargea d’introduire la cause de béatification en 1965 qui s’achève aujourd’hui après un long et difficile processus d’enquêtes. Sa fête sera désormais célébrée le 10 janvier, jour anniversaire de sa mort.

Le démarrage de la célébration se fit dans un joyeux brouhaha, un peu désordonné. Mais comme le dit le proverbe : « L’ordre nait du désordre ». Le temps malgré la pluie et la lourdeur de l’air était à la joie. « Quand on s’aime en Dieu, pour Dieu et en vue de Dieu, on est sûr de s’aimer toujours » (Adèle)

Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon: Manifestations du 8-9-10 juin 2018
Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon: Manifestations du 8-9-10 juin 2018
Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon: Manifestations du 8-9-10 juin 2018

    Nous devons dire un grand bravo aux 300 bénévoles qui n’ont pas ménagé leur peine pour que tout se passe dans les meilleures conditions possibles. En arrivant, nous était remis un foulard aux couleurs des marianistes et un livret souvenir de la célébration.

La messe fut de toute beauté et dans grand recueillement malgré la foule immense.

Les représentants des 5 doyennés entrent en procession accompagnés des sœurs marianistes venues des 5 continents, représentant les 16 pays où elles sont implantées. Ils sont suivis des enfants de chœurs, diacres, prêtres, évêques et de 3 cardinaux.  Les chants furent animés par une chorale de jeunes venus de Bordeaux.

C’est le cardinal Angelo Amato qui présida la célébration. Il lit la lettre apostolique inscrivant la vénérable Adèle comme bienheureuse. A la fin de la lecture, le portrait d’Adèle fut dévoilé.

Pendant la procession des reliques, chant en anglais fut fredonné par des religieuses marianistes. Il avait été composé spécialement sur cette parole d’Adèle : « O mon Dieu, mon cœur est trop petit pour vous aimer, mais il vous fera aimer de tant de cœurs que l’amour de tous ces cœurs suppléera à la faiblesse du mien. »

Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon: Manifestations du 8-9-10 juin 2018

La 1ère lecture fut aussi dite en anglais et la deuxième en espagnol

 La prière universelle fut exprimée en anglais, japonais, italien et coréen montrant véritablement l’universalité de la religion catholique.

Puis la procession des offrandes fut faite par des sœurs marianistes togolaises dansant et chantant dans leur dialecte.

Le Magnificat fut chanté en vietnamien avec une danse très orientale qui tranchait avec la danse précédente.

A la fin, le Je vous salue Marie fut chanté en coréen. Vraiment le monde c’était invité à Agen et comme pour la Pentecôte chacun parlait sa langue et tous se comprenaient.

Avant de nous séparer, sœur Franza Zonta, mère générale des marianistes, a tenu à nous dire quelques mots de remerciements.

« Toute eucharistie est une action de grâce et celle que nous avons célébrée aujourd’hui, l’est dans le sens le plus fort du terme. Nos cœurs sont remplis de gratitude et de joie…. Nous repartons de cette célébration plus forts, plus unis, plus convaincus que rien n’est plus beau ni plus grand que de servir… Nous repartons de cette célébration avec le grand désir d’annoncer les merveilles dont nous sommes devenus témoins. »

Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon: Manifestations du 8-9-10 juin 2018

   Cette béatification est un message fort pour les jeunes aujourd’hui très présents tout au long de ces 2 jours et a révélé aux yeux du monde, une Eglise internationale, universelle et jeune.

Nous avons été les témoins privilégiés d’une vie ordinaire vécue d’une façon extraordinaire, de cette sainteté quotidienne à laquelle chacun est appelé comme le rappelle le pape François.

 

La cérémonie fut retransmise en direct sur KTO. Vous pouvez vous procurer le DVD au prix de 14, 90€ en la commandant à KTO DVD 13, rue du 19 mars 1962 92240 Malakoff.

 

Le pape François a invité la foule présente à l’angélus de ce dimanche 10 juin 2018, place Saint-Pierre, à applaudir la nouvelle bienheureuse française, Adèle de Batz, anticipant sur la célébration qui a eu lieu l’après-midi

 

 

 

Adèle de Batz: « Applaudissons la nouvelle bienheureuse! »

https://fr.zenit.org/articles/adele-de-batz-applaudissons-la-nouvelle-bienheureuse/

 

Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon: Manifestations du 8-9-10 juin 2018

Textes et Photos proposés par Ghislaine Durovray

Pour connaitre les évènements à venir: Cliquez ici !

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