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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 09:56
Migrants et réfugiés nous interpellent

.

Cette journée s’inscrit dans l’Année sainte de la miséricorde proclamée par le Pape François au cours de laquelle chaque chrétien est invité à se laisser embrasser par la miséricorde de Dieu en se montrant avec les autres aussi miséricordieux que le Père l’est avec lui.
L’Évangile de la miséricorde secoue aujourd’hui les consciences, empêche que l’on s’habitue à la souffrance de l’autre et indique des chemins de réponse. [...] A la racine de l’Évangile de la miséricorde, la rencontre et l’accueil de l’autre se relient à la rencontre et à l’accueil de Dieu : accueillir l’autre, c’est accueillir Dieu en personne !  (Extrait de la lettre du pape).
La journée se veut plus marquante que d'habitude cette année en raison de l’actualité.

Prière pour la 102e Journée mondiale du migrant et du réfugié

Seigneur,
Tu es plein de miséricorde pour toute personne,
de toute culture et de toute nation.
Chaque personne est ton enfant bien-aimé.
Dans ta miséricorde
Tu ne vois pas d’abord nos limites, nos difficultés, nos refus.
Mais tu crois en notre capacité d’aimer,
et de nous découvrir frères et sœurs.
Tu crois en notre capacité
de vivre ensemble, dignement,
dans la paix, la justice et la fraternité.
Façonne-nous par ta miséricorde et ta tendresse.
Aide-nous à dépasser nos peurs,
et nos refus de nous ouvrir à l’autre.
Apprends-nous à nous laisser toucher par la vie de nos frères et sœurs.
Ouvre nos cœurs pour aimer.
Ouvre nos mains pour construire des ponts, et non pas des murs.
Ouvre notre intelligence pour inventer le monde de demain :
un monde où chacun trouvera sa place,
un toit, du pain, un travail,
un geste de fraternité à partager,
un mot d’espérance à échanger
en reflet de TOI qui es amour et miséricorde !

Retrouvez la lettre du pape et l’ensemble du dossier sur le

site du Service National de la Pastorale des Migrants et des Personnes Itinérantes (SNPMPI)

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 09:42

« Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 14).

   C’est dans ce monde de terreur, de violence et de mort que Jésus, le Fils de Dieu a planté sa tente. Le Seigneur passe dans notre vie ébranlée par des événements tragiques. Il vient là où soudain la mort jaillit.

 

   Que peuvent dire les chrétiens sur ce qui s’est passé le 7 janvier et le 13 novembre derniers ? Que peut faire l’Église ? Nos mots sont parfois si pauvres, nos actions de paix et de fraternité si petites et tant de fois anéanties.

   Notre premier devoir est de compatir envers ceux qui ont été touchés par les attentats.

   Nous pouvons ensuite prier : « Dieu de paix, apporte ta paix à notre monde violent : la paix dans le cœur de tous les hommes, la paix entre les nations de la terre. Fortifie-nous dans l’espérance et donne-nous la sagesse pour œuvrer inlassablement pour un monde de justice et de paix. »

   Il nous faut dire ensuite que nous croyons en un Dieu qui nous accompagne dans la détresse et non en un Dieu qui punit et anéantit les pécheurs : « Je ne ne prends pas plaisir à la mort de qui que ce soit, oracle du Seigneur. Convertissez-vous et vivez ! » (Ez 18, 32).

   Le risque est toujours de tomber dans la conception de ceux qui sèment haine, terreur et division en mettant Dieu au service de leurs idées et de leurs décisions. Cette instrumentalisation de Dieu est inadmissible. Ce n’est pas en ce Dieu que les chrétiens croient. Et si le mal répond au mal, quand le mal finira-t-il ?

« Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 14).

Le Christ est venu planter sa croix et sa victoire au cœur de nos vies. L’hymne du Vexilla Regis écrite par le poète chrétien Venance Fortunat, évêque de Poitiers, et chantée pour la première fois le 19 novembre 569 peut nous servir de prière en ces temps difficiles. Pendant les guerres de Vendée, c’était l’hymne que chantaient les vendéens avant la bataille, en particulier la strophe

« Ô crux ave, spes unica :

Je te salue, ô Croix, seul espoir des vivants
En ces jours douloureux de larmes s’abreuvant,
Augmente aux cœurs des bons l’immortelle justice,
Et pardonne aux pécheurs leur mortelle malice. »

   La parole que l’Église peut dire n’est même pas une parole (devant l’horreur, le mieux est de se taire), mais un signe : la croix. Dieu dépose sa vie sur la croix, instrument de supplice transfiguré par la vie du Christ.

   La croix est la table de l’eucharistie où Dieu dépose la coupe du salut.

   La croix et la crèche où Jésus naît se rejoignent. « De la crèche au crucifiement, Dieu nous livre un profond mystère. De la crèche au crucifiement Dieu nous aime inlassablement » (Chant de Noël Il est né le divin enfant).

   Je souhaite que Noël soit cette année, pour les croyants et les non-croyants un moment d’espérance, de bonheur passé en famille, de lumière apaisante alors que nous sommes touchés par des événements dramatiques. « Le Verbe était la vraie lumière qui, en venant dans le monde, illumine tout homme » (Jn 1, 9).

Que le Dieu de la paix vienne habiter nos cœurs !

 

Hubert HERBRETEAU
Évêque d’Agen

Vidéo Gabriel Saint Mézard

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 09:38

  Hélène Muyal-Leiris, 35 ans, fait partie des victimes tuées au Bataclan vendredi 13 novembre. Mère d’un petit garçon de 17 mois à peine, elle était maquilleuse-coiffeuse à Paris et travaillait dans la mode ou sur des tournages.

    « Vous n’aurez pas ma haine », a écrit lundi 16 sur Facebook son mari Antoine Leiris, journaliste à France Bleue, qui avait multiplié les avis de recherche pendant le week-end.

 

 

    "Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur.

   Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.

   Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.

   Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus forts que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus."

Antoine Leiris

 

Le texte est à retrouver sur la page Facebook d’Antoine Leiris

 

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 10:46

    Désarme-les : déjà on s’habituait à ce que cette violence extrême soit le sinistre pain quotidien de l’Irak, de la Syrie, de la Palestine, de la Centrafrique, du Soudan, de l’Érythrée, de l’Afghanistan. Elle nous gagne à présent. Qui ne voit qu’elle pourrait en retour susciter chez nous des violences sans fin ou une progressive tombée dans la peur ou le désespoir ?

    Désarme-les : que surgissent parmi eux aussi des prophètes, des prophètes qui leur crient leur indignation, leur honte de voir à ce point défigurées l’image de l’Homme, l’image de Dieu, et leur conviction qu’agissant ainsi ils creusent définitivement leur propre tombe.

   Désarme-les, en nous donnant, s’il le faut, puisqu’il le faut, de prendre les moyens de protéger des innocents, avec détermination. Mais sans haine.

   Désarme-nous aussi : en France, en Occident, sans justifier bien-sûr un tel déchaînement de vengeance, l’Histoire explique bien des choses. Donne-nous, Seigneur, de savoir écouter des prophètes guidés par ton Esprit. Que nous ne désespérions jamais de chercher à comprendre, même si nous restons confondus par l’ampleur du mal en ce monde.

  Désarme-nous : garde-nous de nous crisper derrière des portes closes, derrière des mémoires sourdes et aveugles, derrière des privilèges que nous ne voudrions pas partager.

  Désarme-nous, à l’image de ton Fils adorable. Dont la logique intérieure est la seule qui puisse être à la hauteur des événements qui nous frappent : « On ne prend pas ma vie, c’est moi qui la donne ».

   Prière pour la paix dans l’esprit de Thibirine, rédigée par frère Dominique Motte, du Couvent des Dominicains de Lille, suite aux attentats de Paris (13 novembre 2015). 

 

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 08:33
   Sous forme de dialogue et à propos des abeilles, l'abbé Jean-Jacques Fauconnet aborde dans un langage simple des notions traditionnelles passées de mode dont l'oubli contribue au malaise actuel.
 
Points forts
   Une première initiation à la philosophie et ses origines. Un dialogue à la manière de Socrate. Originalité de la forme et grande accessibilité pour les non philosophes
Argumentaire

   Quoi de mieux que la forme vivante du dialogue, depuis Socrate notamment, pour aborder les grands sujets philosophiques ? Mais ici, Socrate s’appelle Antoine, c’est un vieux prêtre apiculteur qui vit à la campagne, après avoir été aumônier de jeunes. Pendant une semaine, il reçoit un bachelier frais diplômé prénommé Thomas, comme l’Apôtre, comme Thomas d’Aquin et Thomas More. Le contrat est simple : participation aux travaux de la maison, dont le soin apporté aux abeilles, et discussions sur tous les sujets qu’il souhaite aborder, alors que l’avenir s’ouvre devant lui. Rythmé en courts chapitres, stimulé par l’activité apicole, cela nous vaut de beaux échanges sur le Bien, le Mal, la conscience, la foi chrétienne et la raison, la souffrance et l’amour, la sagesse et les grands symboles de la Bible. De quoi faire son miel grâce à un dialogue riche et plaisant et s’initier peu à peu à une démarche philosophique articulée à la tradition chrétienne.

Auteur

   Le père Jean-Jacques Fauconnet est prêtre du diocèse d’Agen, curé de la paroisse Saints Pierre et Paul en Brulhois. Il a été professeur de mathématiques dans l’enseignement public et a enseigné la théologie dans un séminaire. L’apiculture est aussi une de ses passions.

 

Conférence

Le 26 novembre 2015 à 15 h et à 20 h 30

à la salle paroissiale d’Eysses, à Villeneuve

 

Source : Site du diocèse d'Agen
Thomas et les abeilles
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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 07:54

    L’Evangile (Mc 9, 30-37) nous présente Jésus posant une question apparemment indiscrète à ses disciples : «De quoi discutiez-vous en chemin ?» (Mc 9, 33) Une question qu’il pourrait nous poser aujourd’hui à nous aussi : De quoi parlez-vous chaque jour ? Quelles sont vos aspirations ? «Ils se taisaient, dit l’Evangile, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.» Les disciples avaient honte de dire à Jésus ce dont ils parlaient. Chez les disciples d’hier, comme en nous aujourd’hui, peut se retrouver la même discussion : Qui est le plus important ? (…)

    Qui est le plus important ? Une question qui nous accompagnera tout au long de la vie et, à ses différentes étapes, nous serons confrontés au défi d’y répondre. Nous ne pouvons pas échapper à cette question gravée dans le cœur. Je me rappelle avoir entendu plus d’une fois, au cours de réunions de famille, demander aux enfants : qui aimes-tu le plus ? papa ou maman ? C’est comme vous demander : qui est le plus important pour vous ? Cette question est-elle seulement un simple jeu d’enfants ? L’histoire de l’humanité a été marquée par la manière de répondre à cette question. (…)

    Qui est le plus important ? Jésus est simple dans sa réponse : «Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous.» Si quelqu’un veut être grand, qu’il serve, qu’il ne se serve pas.

    Voilà le grand paradoxe de Jésus. Les disciples discutaient de celui qui occuperait la place la  plus importante, celui qui serait choisi comme le privilégié, qui serait exempté de la loi commune, de la norme générale, pour se faire remarquer dans une soif de supériorité sur les autres. Celui qui gravirait les échelons le plus rapidement pour occuper les charges qui confèreraient certains avantages. Jésus perturbe leur logique en leur disant simplement que la vie authentique se vit à travers l’engage-ment concret pour le prochain.

  L’invitation au service possède une particularité à laquelle nous devons être attentifs. Servir signifie, en grande partie, prendre soin de la fragilité. Prendre soin des membres fragiles de nos familles, de notre société, de notre peuple. Ce sont les visages souffrants, les personnes sans protection et angoissées que Jésus propose de regarder et invite concrètement à aimer. Amour qui se transforme en actions et en décisions. Amour qui se manifeste à travers les diverses tâches qu’en tant que citoyens, nous sommes invités à accomplir. Les personnes en chair et en os, avec leur vie, leur histoire et spécialement leur fragilité, sont celles que nous sommes invités par Jésus à défendre, à protéger, à servir. En effet, être chrétien implique servir la dignité de vos frères, lutter pour la dignité de vos frères et vivre pour la dignité de vos frères. C’est pourquoi le chrétien est toujours invité à laisser de côté, ses aspirations, ses envies, ses désirs de toute-puissance, en voyant concrètement les plus fragiles.

   Il y a un «service qui sert les autres» ; mais nous devons nous prémunir contre l’autre service, contre la tentation du «service» qui «se » sert des autres. Il y a une façon d’exercer le service qui vise comme intérêt le bénéfice des «miens», au nom de ce qui est «nôtre». Ce service laisse toujours les «tiens» dehors, en générant une dynamique d’exclusion.

   Nous sommes tous appelés par vocation chrétienne au service qui sert et à nous aider mutuellement à ne pas tomber dans les tentations du «service qui se sert». Nous sommes tous invités, stimulés par Jésus, à nous prendre en charge les uns les autres par amour. Et cela, sans regarder de côté pour voir ce que le voisin fait ou a manqué de faire. (…)

   Cette prise en charge mutuelle par amour ne vise pas à asservir, au contraire, elle met le frère au centre de la question : le service vise toujours le visage du frère, il touche sa chair, il sent sa proximité et même dans certains cas, la «souffre» et cherche sa promotion. Voilà pourquoi le service n’est jamais idéologique, puisqu’il ne sert pas les idées, mais les personnes. (…)

 

   N’oublions pas la Bonne Nouvelle d’aujourd’hui : l’importance d’un peuple, d’une nation, l’importance d’une personne se fonde toujours sur la façon dont elle sert la fragilité de ses frères. Et en cela, nous trouvons l’un des fruits d’une vraie humanité.

   Car, chers frères et soeurs, la vie de celui qui ne vit pas pour servir ne vaut pas la peine d’être vécue.

 Extrait de l'homélie du Pape François

Place de la Révolution, La Havane, Cuba

        Dimanche 20 septembre 2015

 

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26 septembre 2015 6 26 /09 /septembre /2015 10:06

    Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France reçoit avec joie et relaie l’appel du Pape François à l’accueil de familles de migrants. Cet appel nous stimule tous et nous invite à continuer, voire à accroître nos actions vis-à-vis des réfugiés.

   L’invitation du Pape François rappelle à tous que l’ampleur de l’afflux de réfugiés en Europe est inédite et durable.

  Depuis de nombreuses années, des diocèses, des paroisses, des communautés religieuses, des monastères, des sanctuaires et des associations œuvrent déjà auprès des réfugiés. Cette expérience acquise met en lumière les besoins de compétences spécifiques, de moyens et de temps nécessaires pour la mise en place d’un véritable accueil et d’un accompagnement digne.

  Depuis longtemps déjà, l’accueil des migrants est rendu très difficile par manque de moyens. Les obstacles et les lenteurs d’ordre administratif sont nombreux, l’accès au logement et au travail est très difficile.

  Ainsi, pour entrer dans cette nécessaire nouvelle dynamique, la question des moyens doit être reposée à frais nouveaux. C’est l’économie même de notre société qui est remise en cause. Les schémas actuels, inadaptés, doivent être révisés.

  C’est pourquoi, le seul appel à l’initiative privée ne saura suffire à résoudre la question des migrants. Il est nécessaire de s’engager dans des actions en véritable partenariat impliquant les forces vives de notre communauté nationale : Etat, collectivités locales, associations…

  Comme il a déjà pu le faire, le Conseil Permanent rappelle par ailleurs l’importance de se préoccuper des causes de ces migrations. La communauté internationale, l’Europe, les gouvernements, ne peuvent ignorer la situation politique et économique des pays d’origine ou encore le rôle des filières qui exploitent la misère humaine.

  Par son appel enfin, le Pape François nous invite à changer notre regard et notre discours sur les migrants. Il nous faut cesser de considérer ces personnes comme des agresseurs dont on doit avoir peur. Migrants économiques ou politiques, il n’est pas acceptable de faire un tri qui viserait à en accueillir certains seulement.

  Ces personnes ne viennent pas dans un esprit de conquête mais de fuite et de survie.

  Tous peuvent participer à l’action commune, nous invitons chacun à s’engager à sa mesure.

Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF

Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF
Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF
Cardinal André VINGT-TROIS, Archevêque de Paris
Mgr Jean-Claude BOULANGER, Évêque de Bayeux et Lisieux
Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
Mgr Hubert HERBRETEAU, Évêque d’Agen
Mgr Jean-Paul JAMES, Évêque de Nantes
Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise
Mgr Benoît RIVIÈRE, Évêque d’Autun, Chalon et Mâcon

Pour alimenter notre prière et inspirer notre action...

Merci à Monique F de nous avoir fait découvrir cette vidéo

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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 08:38

Lettre est adressée à tous les diocésains du Lot et Garonne.

 

 

   Mgr Hubert HERBRETEAU propose la « vocation et mission de la famille dans le monde contemporain ». Elle s’articule sur 3 pistes de réflexion et d’action pour commencer cette nouvelle année 2015-2016 : la famille, la miséricorde et l'écologie.

D’un synode à l’autre
   Synthèse du synode d’octobre 2014 où l’expression de « L’Évangile de la famille » donne une note optimiste. Mais aussi l’accent est mis sur la miséricorde axée plus particulièrement sur les personnes séparées, divorcées, divorcées-remariées. Il tient compte aussi de la préparation au mariage.
   Dans le prochain synode, le Pape souhaite qu’un approfondissement soit fait sur la vocation et la mission de la famille.

La famille, lieu de transmission et d’éducation
   Quelle est la vocation de la famille ? Quelle est sa mission ? Une des caractéristiques essentielles est d’éduquer ses enfants afin qu’ils grandissent en responsabilité vis-à-vis d’eux-mêmes et vis-à-vis des autres.
   Il faut souligner un des aspects de l’éducation : l’écologie, fortement mis en avant par le Pape François dans son encyclique Laudato si’

Quelques propositions concrètes
   Six actions pour bien vivre cette année pastorale

  • Dynamiser le service de la pastorale familiale qui devra présenter des fiches sur la vocation et la mission de la famille
  • Pouvoir trouver aisément des éléments de réflexion et de formation sur l’enseignement de l’Église
  • Vivre un pèlerinage seul, en groupe ou en famille vers nos sanctuaires dédiés à la Vierge Marie : Peyragude, Ambrus et Bon Encontre.
  • Entreprendre une démarche de réconciliation. Une permanence pour les confessions et le conseil spirituel sera assurée les mercredis après-midi à la cathédrale. Mais aussi, comme nous y invite le Pape François dans Misericordae Vultus à l’occasion du Jubilé, à réfléchir sur la notion de l’indulgence.
  • Mettre l’accent sur la bénédiction du repas pour rendre grâce à Dieu avant et après les repas.
  • Reprendre en famille les prières qui se trouvent à la fin de l’encyclique : prière pour notre terre et prière chrétienne avec la création.

Bonne année pastorale !

Découvrez cette lettre pastorale,

et faites-la découvrir largement autour de vous !

Téléchargez, imprimez, diffusez "la Lettre pastorale pour l'année 2014/2015"

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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 08:52

Déclaration du Conseil permanent

 

mercredi 17 juin 2015

Alors que la présence de personnes migrantes crée de plus en plus de tensions à la frontière italienne, à Calais ou encore à Paris et à l’approche de la Journée mondiale des réfugiés le 20 juin prochain, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France lance une interpellation sur cette question qui nous concerne tous. Dans le même temps, Mgr Laurent Dognin, Mgr Jacques Blaquart et Mgr Renauld de Dinechin s’adressent aux catholiques en France dans le message : « Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés » (Dt 10, 19)

 

Migrants : nous sommes tous concernés

Avec une intensité sans cesse accrue nous est adressée la douloureuse question des migrants et réfugiés d’Afrique et du Proche-Orient.

Pour de multiples raisons, souvent très dramatiques – guerres, misère, dérèglement du climat – beaucoup sont contraints de quitter leur pays où ils ne peuvent plus vivre. Déjà de nombreux catholiques s’impliquent auprès de leurs frères étrangers par l’accueil, le soutien et le souci de leur donner des conditions de vie décentes.

Nous saluons ces engagements et invitons l’ensemble des catholiques en France à changer leur regard, à se faire proches, à dépasser leurs préjugés et leurs peurs et à oser la rencontre.

Il ne nous est pas possible de nous replier sur nous-mêmes et d’ignorer la misère de tant d’hommes, de femmes et d’enfants du monde entier qui cherchent seulement à vivre dignement. Comme l’a fait le Pape François, nous déclarons notre “honte” devant ce qui se passe en Méditerranée comme à Calais.

Il faut prendre conscience que cette situation va malheureusement continuer à s’aggraver et que c’est toute la communauté nationale, l’ensemble de la société qui est concerné. Nous exhortons nos gouvernants à intensifier une coopération internationale à la hauteur des enjeux. L’Europe doit tout particulièrement assumer ses responsabilités et appeler les pays qui la composent à apporter une réelle réponse. La dignité de personnes humaines est en jeu.

 

Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF

Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF
Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF
Cardinal André VINGT-TROIS, Archevêque de Paris
Mgr Jean-Claude BOULANGER, Évêque de Bayeux et Lisieux
Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
Mgr Hubert HERBRETEAU, Évêque d’Agen
Mgr Jean-Paul JAMES, Évêque de Nantes
Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise
Mgr Benoit RIVIÈRE, Évêque d’Autun, Chalon et Mâcon

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:05

    Les enfants d’écoles primaires italiennes ont eu rendez-vous avec le Pape au Vatican, le 11 mai 2015, sous l'égide de la fondation « La Fabrique de la paix » (« La Fabbrica della Pace »), parrainée par le Ministère de l’Instruction et la Conférence épiscopale italienne. Lors de cette rencontre, le pape leur a remis un discours que nous pouvons tous entendre et méditer… A l’instar de ces enfants, si nous nous engagions dans des « fabriques de la Paix », notre monde serait, peut-être, plus vivable et plus sain (t) !  

Nicolas Richer           

Chers enfants,

    Je vous remercie de m’avoir invité à travailler avec vous dans la « Fabbrica della pace » (La fabrique de la paix) ! C’est un beau poste de travail, parce qu’il s’agit de construire une société sans injustices et sans violences, où tous les enfants puissent être accueillis et grandir dans l’amour. Il y a un grand besoin de fabriques de la paix, parce que, malheureusement, les fabriques de guerre ne manquent pas ! La guerre est le fruit de la haine, de l’égoïsme, de l’envie de posséder toujours plus et de dominer sur les autres. Et vous, pour y faire obstacle, vous vous engagez à diffuser la culture de l’inclusion, de la réconciliation et de la rencontre. Dans ce projet, vous êtes nombreux à être impliqués : vous, les élèves des écoles, qui appartenez à des ethnies et des religions différentes ; la fondation « La Fabbrica della Pace », qui a lancé ce projet éducatif ; les enseignants et les parents ; le Ministère de l’instruction et la Conférence épiscopale italienne. C’est un beau chemin, qui demande du courage et des efforts, pour que tout le monde comprenne la nécessité d’un changement de mentalité, pour garantir la sécurité aux enfants de la planète, en particulier à ceux qui habitent dans des zones de guerre et de persécution. En tenant compte de vos questions, je voudrais vous faire quelques suggestions pour bien travailler dans ce chantier de la paix :

    Je m’inspire de l’expression « Fabrique de la paix ». Le terme de « fabrique » nous dit que la paix est quelque chose qu’il faut faire, qu’il faut construire avec sagesse et ténacité. Mais pour construire un monde de paix, il faut commencer par notre « monde », c’est-à-dire les environnements dans lesquels nous vivons tous les jours : la famille, l’école, la cour, la salle de sport, le « patronage »… Et il est important de travailler avec les personnes qui vivent à côté de nous : nos amis, nos camarades de classe, nos parents et nos éducateurs. Il faut l’aide de tous pour construire un avenir meilleur. Les adultes, et aussi les institutions, ont la tâche de vous stimuler, de vous soutenir et de vous éduquer aux vraies valeurs. Et vous, j’insiste, ne baissez jamais les bras, pas même devant les difficultés et les incompréhensions. Chacune de vos actions, chacun de vos gestes à l’égard de votre prochain peut construire la paix. Par exemple, s’il vous arrive de vous disputer avec un camarade, faites aussitôt la paix ; ou demandez pardon à vos parents et à vos amis, quand il y eu un manque. Le véritable bâtisseur de paix est celui qui fait le premier pas vers l’autre. Et ce n’est pas de la faiblesse, mais de la force, la force de la paix. Comment les guerres peuvent-elles finir dans le monde, si nous ne sommes pas capables de dépasser nos petites incompréhensions et nos disputes ? Nos actes de dialogue, de pardon, de réconciliations, sont des « briques » qui servent à construire l’édifice de la paix.

   Il y a quelque chose d’autre de très beau dans votre « Fabrique », c’est qu’elle n’a pas de frontières : on respire un climat d’accueil et de rencontre sans barrières ni exclusions. Devant des personnes qui viennent de pays et d’ethnies différents, qui ont d’autres traditions ou religions, votre attitude est celle de la connaissance et du dialogue, pour l’inclusion de tous, dans le respect des lois de l’État. Et puis vous avez compris que, pour construire un monde de paix, il est indispensable de se préoccuper des besoins des plus pauvres, de ceux qui souffrent le plus et qui sont abandonnés, y compris ceux qui sont loin. Je pense à tant de vos contemporains qui, uniquement parce qu’ils sont chrétiens, ont été chassés de leur maison, de leur pays, et certains ont été tués parce qu’ils avaient la Bible à la main. Et c’est ainsi que le travail de votre « fabrique » devient vraiment une œuvre d’amour. Aimer les autres, surtout les plus désavantagés, signifie témoigner que chaque personne est un don de Dieu. Chaque personne.

    Mais la paix est vraiment un don de Dieu, un don à demander avec confiance dans la prière. C’est pour cela qu’il est important de ne pas être seulement des témoins de paix et d’amour mais aussi des témoins de prière. La prière consiste à parler avec Dieu, notre Père qui est aux cieux, à lui confier nos désirs, nos joies et nos peines. La prière consiste à lui demander pardon toutes les fois où l’on se trompe et où on commet un péché, avec la certitude qu’il nous pardonne toujours. Sa bonté envers nous nous pousse à être, nous aussi, miséricordieux envers nos frères, en leur pardonnant de tout notre cœur quand ils nous offensent ou nous font du mal. Et enfin, la paix a un visage et un cœur : le visage et le cœur de Jésus, le Fils de Dieu, qui est mort sur la croix et qui est ressuscité justement pour donner la paix à tous les hommes et à toute l’humanité. Jésus est « notre paix » (Éph 2,14), parce qu’il a abattu le mur de la haine qui divise les hommes.

    Voilà, chers jeunes et chers amis, ce que je voulais vous dire. Je vous remercie encore de m’avoir impliqué dans la « Fabrique de la paix ». Travaillons ensemble à ce grand chantier. Je vous demande, s’il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour moi. De mon côté, je vous garde dans ma prière avec affection et je vous bénis.

Pape FRANÇOIS

Source :  "CATHO TONIC", Paroisse Sainte Foy

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  Courriel: paroisse.saintebernadette@diocese47.fr

 

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Groupe de chants liturgiques

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Actualité Paroissiale

  • La Fête des Semailles à St Vincent de Lamontjoie
    Dimanche 28 avril nous avons célébré la fête des Semailles. Ce matin là, c'est sous un ciel ensoleillé et sans un souffle d'air que nous avons eu le plaisir de nous retrouver autour du Père YAO pour chanter au Seigneur nos louanges et le remercier des...
  • Annonces de la semaine
    Samedi 4 mai à 18h30 Messe à st jacques de Roquefort Dimanche 5 mai à 10h30 Messe à ND de Moirax Fête de St Eutrope
  • Accueil des reliques de Ste Bernadette.
    Estillac, Roquefort et Sérignac : les 11 et 12 mai 2024 Samedi 11 mai, St Jean Baptiste d'Estillac 17h00 : Célébration d'accueil des reliques 18h30: Messe 19h30: Procession à pied vers St Jacques de Roquefort St Jacques de Roquefort 20h: Célébration de...
  • La Veillée Pascale 2024 à St Louis de Lamontjoie
    Liturgie du Feu et de la Lumière Rassemblement place de la Chapelle En nous rassemblant autour du Feu , nous disons au Christ notre besoin et notre attente de la lumière de son Esprit Saint Feu de joie dans notre nuit..feu nouveau du Créateur, Sainte...
  • Triduum Pascal 2024
    Retour en images sur les belles cérémonies que nous avons vécues dans notre paroisse Ste Bernadette durant la Semaine Sainte 2024. Simplicité, Recueillement, Méditation pourraient être les maitre-mots illustrant ces instants privilégiés que nous avons...
  • Marche diocésaine des Rameaux 2024
    Le Grand rendez-vous: samedi 23 mars, à Moirax, pour tous les jeunes du département. Déroulement en images des différentes étapes de cette belle journée Sur le Parvis et à l'intérieur de l'église notre Dame de Moirax : Accueil et Présentation du Prieuré 2ème...
  • La marche de La Réconciliation des 3 Paroisses
    Samedi 16 mars , les 3 Paroisses nous ont invités à nous retrouver tous pour prier dans le petit village de Saint Sixte, de la paroisse Saints Pierre et Paul en Bruilhois.. Cette année, c'est cette paroisse qui était en responsabilité de l'organisation...
  • Messes des mois d'Avril, Mai, Juin . Paroisse Ste Bernadette
    Correction : erreur de jour : Lundi 24 juin et non pas vendredi 24 : Fête de St Jean Baptiste à Estrillac
  • Vendredi 22 mars, Prière avec le Père Yao
    Vendredi 22 mars à 10 h en l'église de BRAX le Père Yao célèbrera une Messe particulière aux intentions de son évêque de Côte d'Ivoire dernièrement décédé. le Père Yao nous invite tous à se joindre à lui pour partager ces moments de recueillement. Merci...
  • Annonces du mois de mars 2024
    Messes Semaine Sainte: Marche des Rameaux 23 mars pour les collégiens et lycéens suivie à 18h de la bénédiction des Rameaux et de la Messe des Rameaux pour tous à Moirax Rameaux : Dimanche 24 mars 1 0h30 MOIRAX Jeudi Saint : La Cène 28 mars 18h30 ROQUEFORT...

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