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20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 15:02
Déclaration du Conseil permanent aux agriculteurs

Comme en 2016, une délégation d’évêques s'est rendue au Salon International de l’Agriculture de février 2018. Témoins à la fois de la passion avec laquelle les agriculteurs exercent leur métier et des difficultés auxquelles ils sont confrontés, les évêques veulent ainsi leur manifester leur proximité, leur attention et leur soutien.

Nous savons que la crise agricole que vous traversez est toujours là, profonde, complexe et multiforme. Beaucoup parmi vous souffrent et s’inquiètent pour leur avenir. Face à cette réalité, nous ne pouvons pas nous satisfaire des approches et des discours marqués par la situation de l’après-guerre et les années de forte croissance économique et d’amélioration des conditions de vie qui l’ont suivie. Aujourd’hui, nous mesurons à quel point les temps ont changé. Notre rapport au monde, au travail, à l’économie, à la technologie, à la terre, à la création soulève bien des questions et nous met devant de nouveaux défis, dont celui du respect de l’environnement, que nous sommes appelés à relever tous ensemble.

Ces défis dépassent votre seule profession : ils nous concernent tous et ils ont une dimension internationale. Ils nous interrogent notamment sur la société que nous voulons pour aujourd’hui et pour demain. Ils nous conduisent aussi à questionner les processus économiques tant mondiaux que locaux, pour que soit mieux pris en compte tout ce qui touche à la sauvegarde de notre maison commune et à son avenir. Et nous ne voulons pas ignorer vos solitudes et vos inquiétudes devant ces défis universels.

Mais alors, quelle agriculture voulons-nous pour demain ? Quels changements et conversions devons-nous opérer dans nos modes de vie ?

Nous ne pouvons pas nous résigner à un avenir incertain pour l’agriculture.  Voilà pourquoi, comme pasteurs de l’Église catholique, nous voulons vous adresser un message de soutien.

Nous croyons qu’il est vital que le travail agricole soit reconnu par l’ensemble de la société. Cette reconnaissance doit passer par une juste rémunération de votre travail, ce qui, hélas, n’est pas le cas dans bon nombre de filières. Votre travail permet de produire ces aliments dont nous avons tous besoin pour vivre. L’agriculture doit garder sa noble mission : offrir une nourriture de qualité, la plus accessible à tous, et contribuer à l’entretien des espaces ruraux auxquels nous sommes tant attachés.

La terre avec son sol vivant est la matière principale de votre métier ; c’est elle que vous travaillez. C’est d’elle que dépend notre pain quotidien. Aussi est-il vital de prendre soin de cette terre, de la protéger, comme le pape François nous y invite dans son Encyclique Laudato si’. Cultivons « cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement », parlons « le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde », ne soyons pas le « dominateur, consommateur ou pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats » (Laudato si’, n° 11).

La capacité à s’émerveiller devant la Création est le terreau de la conversion écologique attendue par beaucoup. Par votre métier, vous savez que cet étonnement et cet émerveillement se cultivent au quotidien. Vous êtes porteurs d’un savoir-faire unique que vous devez développer et transmettre.  C’est ainsi que notre terre pourra continuer à procurer à tous le pain quotidien sans être abimée et dégradée.Nous souhaitons que toute notre société prenne vraiment les moyens de vous écouter, de recueillir les fruits de votre savoir-faire et devienne ainsi toujours plus soucieuse d’une écologie intégrale.

Car la crise socio-environnementale que nous affrontons « requiert une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus, et simultanément pour préserver la nature » (Laudato si’, n° 139).Nous sommes témoins qu’au milieu des changements, souvent sources d’inquiétude, se développent de nombreuses initiatives créatrices et innovantes, pour produire dans le respect de l’environnement et la recherche d’une qualité croissante, pour progresser dans les domaines de la coopération et de la mutualisation des moyens. Nous encourageons et soutenons toutes ces initiatives.

Dans l’histoire, votre professionnalisme et votre amour de la terre ont témoigné de votre capacité à vivre des transitions, à surmonter bien des obstacles. Face à l’ampleur des défis d’aujourd’hui et à la lumière de la Foi, nous vous redisons notre confiance, notre solidarité et notre soutien. Nous appelons la société entière à œuvrer pour une meilleure reconnaissance de votre travail, de votre mission unique et nécessaire.

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France
Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF
Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF
Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF
Mgr Michel AUPETIT, Archevêque de Paris
Mgr Jean-Pierre BATUT, Évêque de Blois
Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise
Mgr Philippe MOUSSET, Évêque de Périgueux
Mgr Benoît RIVIÈRE, Évêque d’Autun
Mgr Pascal WINTZER, Archevêque de Poitiers

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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 13:43

    « La fin du monde serait-elle pour demain, je n’en planterais pas moins un pommier aujourd’hui. » Cette phrase attribuée traditionnellement à Martin Luther nous apporte une espérance alors que nous entrons dans une nouvelle année. Elle invite à vivre le temps présent, à nous engager dès maintenant pour un monde de justice et de paix.

    Planter un pommier, c’est croire qu’un avenir est possible et c’est prendre appui sur l’espérance envers et contre tout. Espérance qui n’est pas attente passive mais qui oblige à retrousser nos manches.

    C’est avec cette espérance que je vous souhaite une belle année 2017 ! Des événements importants vont marquer notre pays, en particulier au niveau social et politique. Dans l’Église, nous recueillons les fruits de l’année jubilaire et le pape François nous demande de continuer à être miséricordieux : « Voici venu le temps de la miséricorde pour tous et pour chacun, pour que personne ne puisse penser être étranger à la proximité de Dieu et à la puissance de sa tendresse. Voici venu le temps de la miséricorde pour que ceux qui sont faibles et sans défense, loin et seuls, puissent accueillir la présence de frères et de sœurs qui les tireront du besoin. Voici venu le temps de la miséricorde pour que les pauvres sentent se poser sur eux le regard respectueux mais attentif de ceux qui, ayant vaincu l’indifférence, découvrent l’essentiel de la vie. Voici venu le temps de la miséricorde pour que tout pécheur ne se lasse jamais de demander pardon et sente la main du Père qui accueille toujours et serre contre lui » (Misericordia et misera, n° 21).

    Nous ne sommes pas en train de vivre la fin du monde, mais la fin d’un monde. Notre société est en pleine mutation. La planète a besoin de beaucoup d’attention et de soin. Nos relations demandent à être apaisées et sereines. Avec le réformateur protestant, j’aime me redire alors : « La fin du monde serait-elle pour demain, je n’en planterai pas moins un pommier aujourd’hui. » J’affirme cela en raison de ma foi et de mon espérance chrétienne. Le Christ est notre guide et notre Sauveur, présent dans notre monde, à chaque instant de notre vie.

   Que 2017 soit une année au cours de laquelle chacun porte l’espérance autour de lui !

 

Agen le 12 décembre 2016

…   Hubert Herbreteau

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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 09:37

le Secours Catholique appelle élus et citoyens
à se mobiliser pour montrer le vrai visage
d’une France hospitalière !

 

   Depuis quelques temps, le projet d'accueil des réfugiés de Calais à travers des centres répartis sur le territoire provoque des réactions politiques et une polémique indignes.

   Des maires, des présidents de région, incitent les élus locaux et la population à s'opposer, par tous les moyens, à la création de ces centres d'accueil.


  Ils font appel aux sentiments les plus bas pour susciter la peur, le rejet, le repli, le refus de ceux qui fuient la guerre et la violence de leur pays.

  Le Secours Catholique - Caritas France exprime son indignation devant ces appels de responsables politiques qui s'opposent au droit et renient les valeurs d'hospitalité et de solidarité, sapant ainsi notre capacité à faire société.

  Les drames du Proche-Orient et d'Afrique ont provoqué l'exode de centaines de milliers de réfugiés. La France en a accueilli une partie bien modeste, comparativement à d'autres États, et est parfaitement en mesure de «prendre sa part» et d'organiser convenablement l'accueil des quelques milliers de réfugiés réduits à vivre dans des campements de fortune à Calais, à Paris ou ailleurs.

  Les milliers de migrants contraints de vivre dans la rue en France, ou dans la «jungle de Calais », sont les symptômes de l'incapacité de notre pays à gérer de manière efficace l'accueil, l'hébergement et l'accompagnement des demandeurs d'asile sur l'ensemble du territoire, et des injustices créées par le règlement de Dublin, en Europe. C'est à cette tâche politique que doivent s'atteler ensemble le gouvernement, les élus, les associations et les citoyens dans un esprit de solidarité pour le bien commun.

 Le Secours Catholique - Caritas France appelle chacun à montrer le visage de la fraternité et de l'entraide.

 Le Secours Catholique appelle les élus locaux et régionaux à favoriser l'accueil en mobilisant les acteurs de solidarité qui sont présents sur leur territoire, et en suscitant l'expression de la générosité dont sont porteurs leurs concitoyens.

 Le Secours-Catholique appelle son réseau d'acteurs (68000 bénévoles), ses partenaires, les communautés chrétiennes, à se mobiliser auprès de leurs élus, avec les associations et structures d'accueil, pour encourager les mesures de solidarité avec les plus pauvres, et pour favoriser, en complément de l'effort des pouvoirs publics, un accueil digne des réfugiés dans un partage chaleureux et citoyen.

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4 juin 2016 6 04 /06 /juin /2016 08:10

     Rendue publique le 8 avril 2016, le pape François a signé en la fête de saint Joseph, le 19 mars 2016, l’Exhortation apostolique post-synodale sur l’amour dans la famille adressée aux évêques, aux prêtres et aux diacres, aux personnes consacrées, aux époux chrétiens et à tous les fidèles laïcs. Amoris Laetitia vient au terme d’un parcours synodal qui « a permis d’exposer la situation des familles dans le monde actuel, d’élargir notre regard et de raviver notre conscience de l’importance du mariage ainsi que de la famille ».

   En vous recommandant la lecture de ce document, je vous donne ici le regard de Pascale Vidal. Elle est psychologue et psychanalyste, en libéral, et en pédiatrie. Elle enseigne au sein de la faculté de médecine de Montpellier. Au Centre Sèvres - Facultés Jésuites de Paris, elle donne un cours intitulé "Le discours de l’Eglise sur la sexualité et la vie affective. Racines anthropologiques et ouvertures pastorales". Pascale Vidal est mère de famille nombreuse, engagée dans différentes activités pastorales du diocèse de Montpellier.

 

"La joie de l'amour", c'est de la tendresse qui nous questionne !

Dans La joie de l'amour, François nous décale par rapport à nos attentes et nous renvoie à un questionnement intérieur, estime la psychanalyste Pascale Vidal. 

Qu'est-ce qui vous marque dans la forme et le ton du pape François dans La joie de l'amour ?

   La tendresse, la tendresse et encore la tendresse ! Le mot est utilisé une vingtaine de fois dans l'exhortation. Le pape François parle à la première personne, y compris lorsqu'il évoque le couple (§ 126).  Il nous parle de façon très proche. Il nous décale par rapport à nos attentes (est-ce bien ou mal, permis ou défendu ?) pour nous renvoyer à nous-mêmes, à notre questionnement intérieur. "Où en es-tu ?", nous demande-t-il avec beaucoup de douceur. Il nous pousse à nous interroger avec tendresse, à être tendres avec nous-mêmes car Dieu est tendre avec nous. En bon jésuite, il nous invite à discerner notre disposition intérieure et fait appel à notre liberté intérieure, sous le regard d'un Dieu qui nous aime. Voilà tout ce qui importe ! Les interprétations de la doctrine seront multiples jusqu’à ce que "l’Esprit nous conduise à la vérité entière", nous dit-il dès le premier chapitre.

Quels thèmes vous marquent ?

   Le texte est très dense. Il y a matière à réflexion à propos de la famille, du couple, du mariage, de la sexualité, de l'engendrement, de la fécondité, de l'éducation des enfants... Le pape nous dit de prendre le temps de le lire en fonction de notre situation (couples, agents de pastorale) et de nos centres d'intérêt (§ 7). Il met les familles et l'amour au centre de l'Eglise : "l’Église est une famille de familles" ( § 85). Il présente le visage d'un Dieu qui ne condamne pas mais s'invite à notre table pour instaurer un dialogue qui nous ouvre sur un apprentissage, et un cheminement avec Lui, toujours en progression. Car, à la fin, nous serons jugés sur ce que nous aurons fait de notre liberté. Ai-je écouté la loi de Dieu qui parle à mon cœur, qui interroge mes talents, et qui ne me condamne pas ?

Qu'est-ce qui vous étonne ?

   Son courage quand il nous invite à commencer par une autocritique concernant les "mal-dits" de l'Eglise (§ 36) en matière de survalorisation de la procréation, de manque d'accompagnement des couples, d'un "idéal trop abstrait" du mariage. En matière d'éducation des enfants, il pousse un véritable "coup de gueule". Il y consacre une dizaine de paragraphes et pointe l'abandon affectif, éducatif et spirituel dont sont victimes les enfants.

Il aborde sans détour la question de la sexualité (§ 147-159)...

  Oui, et par un biais peu commun dans le magistère : l’érotisme ! Il consacre trois paragraphes pour réexpliquer pourquoi la sexualité des époux n’est pas et ne peut pas être l’objet de mépris. Elle est source d’émerveillement et d’embellissement pour les époux. Le mariage est un don du Seigneur qui inclut la sexualité :"Ne vous refusez pas l’un à l’autre", rappelle-t-il en citant saint Paul (1 Co 7,5) (§ 72, 154). Le pape dénonce les manipulations et violences dont la sexualité peut être l’objet y compris dans le mariage. Elle doit être objet de conversation entre les conjoints (§ 151). La sexualité est l’occasion d’apprendre à recevoir et non pas seulement à donner. Sa manière de dénoncer tout relativisme, sans jugement, rappelant constamment l'amour de Dieu, tout en restant si proche et si "tendre" nous donne à réfléchir !

Recueilli par Gilles Donada,  publié le 8 avril 2016. (Croire.com)

 

Source : BULLETIN INTERPAROISSIAL de la COMMUNAUTE DE PAROISSES DU MONT SAINTE ODILE

 

Pour aller plus loin : Synthèse d’Amoris Laetitia

 

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 09:20
50ème Journée mondiale des Communications sociales

   Le dimanche 8 mai 2016, l’Eglise Universelle, à l’invitation du pape François et du tout nouveau Secrétariat pour la Communication, célébrera la 50ème Journée Mondiale des Communications sociales.

Message du pape François

Chers frères et sœurs,

    L’Année Sainte de la Miséricorde nous invite à réfléchir sur le rapport entre communication et miséricorde. En effet l’Église, unie au Christ, incarnation vivante de Dieu Miséricordieux, est appelée à vivre la miséricorde comme un trait distinctif de tout son être et de tout son agir. Ce que nous disons et la manière dont nous le disons, chaque parole et chaque geste, devrait pouvoir exprimer la compassion, la tendresse et le pardon de Dieu pour tous. L’amour, par nature, est communication, il conduit à s’ouvrir et non pas à s’isoler. Et si notre cœur et nos gestes sont animés par la charité, par l’amour divin, notre communication sera porteuse de la force de Dieu........

.....C’est pourquoi il est fondamental d’écouter. Communiquer signifie partager, et le partage exige l’écoute, l’accueil. Ecouter est beaucoup plus qu’entendre. Entendre concerne le domaine de l’information ; écouter, en revanche, renvoie à celui de la communication, et exige la proximité. L’écoute nous permet d’avoir l’attitude juste, en sortant de la condition tranquille de spectateurs, d’auditeurs, de consommateurs. Ecouter signifie aussi être capable de partager des questions et des doutes, de faire un chemin côte à côte, de s’affranchir de toute présomption de toute-puissance et de mettre humblement ses capacités et ses dons au service du bien commun....

.....Les e-mail, sms, réseaux sociaux, chat peuvent, eux aussi, être des formes de communication pleinement humaines. Ce n’est pas la technologie qui décide si la communication est authentique ou non, mais le cœur de l’homme et sa capacité de bien user des moyens mis à sa disposition. Les réseaux sociaux sont capables de favoriser les relations et de promouvoir le bien de la société, mais ils peuvent aussi conduire plus tard à des polarisations et des divisions entre les personnes et les groupes. Le domaine numérique est une place, un lieu de rencontre, où l’on peut caresser ou blesser, avoir une discussion profitable ou faire un  lynchage moral. Je prie pour que l’Année jubilaire vécue dans la miséricorde « nous rende plus ouverts au dialogue pour mieux nous connaître et nous comprendre. Qu’elle chasse toute forme de fermeture et de mépris. Qu’elle repousse toute forme de violence et de discrimination » (Misericordiae vultus, n. 23). Une véritable citoyenneté se construit aussi en réseau. L’accès aux réseaux numériques comporte une responsabilité pour l’autre, que nous ne voyons pas mais qui est réel, il a sa dignité qui doit être respectée. Le réseau peut être bien utilisé pour faire grandir une société saine et ouverte au partage.

.......pour lire l'ensemble du message, cliquez

Pour télécharger, imprimer le message.

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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 08:16

     ... des prêtres là où on ne les attend pas ! Les prêtres de la Mission de France avec leur évêque, Mgr Hervé Giraud, lancent un appel : ``Quand on aime les gens, quand on se sent aimé du Christ, vouloir devenir prêtre est une belle aventure.``

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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 08:37

...jusqu'où sommes nous prêts à aller ?

FLORE
Un film de JEAN-ALBERT LIÈVRE
Une ode à la vie. Contre les recommandations de tous, un fils sort sa
mère atteinte d’Alzheimer de sa maison médicalisée pour la ramener
chez elle. Au contact de la nature, elle revient à la vie

      Dans ce film, nous sommes émus par la fratrie démunie devant la dépendance chaque jour croissante de leur maman. Cela nous renvoie à nos propres situations familiales et permet de nous interpeler : Comment vivons-nous la dégradation de nos proches ?

Quelle place sommes-nous prêts à accorder à nos aînés dépendants ?

Voulons-nous/pouvons-nous devenir les parents de nos parents ?
LE TEMPS D’UNE SOIRÉE, INTERROGEONS-NOUS

 

 

Mardi 15 mars à 19h 30

 

Cap Cinéma, place du Pin

 

9 rue de la Prune

 

47000 Agen

   "Flore impose à tous une réflexion politique urgente : quelle sollicitude témoigne-t-on aujourd’hui à ces femmes et ces hommes plus vulnérables que d’autres car entravés dans leur autonomie ? Doit-on renoncer, par négligence, faute d’y accorder l’attention nécessaire et des financements ajustés aux besoins, aux valeurs d’humanité et de justice qui fondent l’idée de démocratie ?

    Une concertation s’impose aujourd’hui afin d’inventer ensemble une société qui reconnaisse enfin sa juste place à la personne affectée par la maladie d’Alzheimer comme à ses proches. Flore apporte au débat un témoignage indispensable."

Emmanuel Hirsh (Professeur d’éthique médicale, Université Paris Sud)

"Flore" film de Jean-Albert Lièvre à Agen le mardi 15 mars 2016

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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 08:35
...déclaration des évêques de l’ouest.

 

   Les évêques de la Province ecclésiastique de Rennes, réunis le 9 février 2016 à Créhen pour réfléchir sur la question écologique, ont voulu faire une déclaration sur la crise agricole qui frappe durement l’ouest de la France. Dans les pas du pape François, ils appellent à « une croissance par la sobriété heureuse ».

 

Il nous est impossible de vivre sans nourriture ! Les agriculteurs qui la produisent ont un métier particulièrement noble. Ils méritent la reconnaissance et la considération de toute la société.

Nous rencontrons souvent des agriculteurs. Ils cultivent le sol, travaillent avec le vivant, animal ou végétal. Nous sommes témoins de leur passion pour leur métier et de leurs réflexions pour mieux faire, mais aussi de leurs inquiétudes et de leurs souffrances, voire de leur colère. Pour certains, l’avenir semble bouché.

Avec notre foi en Dieu, Père et Créateur, nous sommes convaincus que les hommes ont la mission de faire fructifier la création de manière raisonnable et audacieuse.

Réunis pour réfléchir sur l’écologie, conscients qu’il est nécessaire de rechercher les enchaînements économiques adéquats dans la chaîne agro-alimentaire et la grande distribution, nous attirons l’attention sur les points suivants :

  1. Les agriculteurs et leur famille ont le droit de vivre de leur travail. Dans la préoccupation trop exclusive de la productivité, on oublie souvent le bien prioritaire des familles. Il est temps d’oser penser un système économique, régional, national, européen et international, qui garantisse aux agriculteurs la possibilité de produire et de vendre leurs productions selon un juste prix. Travailler dans l’inquiétude en attendant l’octroi de subventions n’est pas satisfaisant.
  2. Les agriculteurs ont le droit de choisir le modèle d’agriculture qu’ils souhaitent, pourvu qu’elle soit respectueuse de notre planète destinée à nourrir durablement toute l’humanité. Ils ont un savoir-faire qui mérite d’être partagé et écouté. Ils ont besoin d’être accompagnés sans que leur soit imposé un modèle unique. Le seul modèle qui vaille est celui qui favorise le vrai bonheur, les relations humaines authentiques, ainsi qu’une juste relation à la nature dont les riches potentialités sont complexes. C’est pourquoi recherche et agriculture ont vocation à œuvrer main dans la main pour une écologie pratique digne de notre planète.
  3. La qualité de la production de nos agriculteurs n’est plus à démontrer. Ils sont appelés à travailler ensemble selon les filières de production. Il est urgent de dialoguer pour favoriser ces regroupements qui permettront une meilleure vente à l’échelle européenne et au-delà. Pour cela, une harmonisation des coûts de production est nécessaire. C’est une question de justice !
  4. Les agriculteurs sont invités à retrouver les solidarités qui les unissent les uns aux autres pour éviter les isolements parfois dramatiques, et pour renforcer les mutualisations qui sont indispensables. C’est une question de survie !

Nous invitons tous les décideurs à mettre en œuvre « une croissance par la sobriété heureuse », selon le mot du pape François. Respecter la nature et respecter l’humain sont liés, insiste le Pape. C’est pourquoi l’engagement écologique passe par le respect des agriculteurs afin qu’aucun d’entre eux ne se sente plus jamais parmi « les esclaves des temps modernes » sacrifiés à l’idole de la productivité débridée alimentée par une concurrence internationale aveugle.

Fait le 9 février 2016

Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo
Mgr Emmanuel Delmas, évêque d’Angers
Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval
Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans
Mgr Alain Castet, évêque de Luçon
Mgr Jean-Paul James, évêque de Nantes
Mgr Laurent Dognin, évêque de Quimper et Léon
Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes

Mgr Nicolas Souchu, évêque auxiliaire de Rennes

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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 08:54

Les prêtres

sont

présents...

 

...quand vous

avez besoin

d’eux...

 

 

 

 

...aujourd’hui

ce sont

eux...

 

 

...qui ont besoin de vous...

...pour soutenir financièrement la vie de l'Eglise !

Il est bon de rappeler que l’Église ne vit que de vos dons,

elle ne perçoit aucune subvention.

Le Denier de  l'Eglise permet d’assurer le traitement de tous nos prêtres, en activité ou à la retraite, et de nos deux séminaristes.

Le Denier de l'Eglise permet également de rémunérer les laïcs soit 12,5 équivalents temps plein pour l’évêché (économat, secrétariat de l’évêque, communication, archives, catéchèse, pastorale des jeunes, etc.) Il y a également le salaire des secrétaires dans les paroisses, soit environ 10 équivalents temps plein pour 26 paroisses.

Les quêtes quant à elles permettent d’entretenir nos églises et presbytères et de faire face aux charges (assurances, taxe foncière, chauffage, électricité, téléphone, entretien, essence des prêtres, eau, fleurs, cierges de cérémonie, vin,  hosties etc.)

   "Les besoins de notre Église diocésaine sont donc grands et nous ne pouvons compter que sur votre générosité.

    Il vous arrive parfois de recourir aux services de l’Église. L’Église, elle, a toujours besoin de vous, de vos dons,  aujourd’hui encore plus qu’hier !

    Donner à l’Église, c’est non seulement la faire vivre, mais c’est également signifier votre appartenance et votre soutien à la communauté catholique."

Hubert Herbreteau

Évêque d’Agen

Vous pouvez remettre votre don par chèque ou en espèces

au Père Oliver Moran, curé, à l'issue d'une messe, d'une célébration.

 

Vous pouvez également nous l'adresser par courrier ou le remettre à la

Maison Paroissiale

2A rue du Sarthe 47310 Roquefort

 

Mais vous pouvez aussi faire un don en ligne

sur le site sécurisé du diocèse : cliquez

(en précisant Paroisse Ste Bernadette en Bruilhois)

Pour en savoir plus, pour transmettre l'information à votre entourage familial ou amical, téléchargez, imprimez le dépliant.

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 09:02
Message du pape François pour le Carême en 2016

 

« C’est la miséricorde que je veux,

et non les sacrifices » (Mt 9,13).


Les œuvres de miséricorde dans le parcours jubilaire

 

  .....C’est à chaque fois un miracle que la miséricorde divine puisse se répandre dans la vie de chacun de nous, en nous incitant à l’amour du prochain et en suscitant ce que la tradition de l’Église nomme les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Elles nous rappellent que notre foi se traduit par des actes concrets et quotidiens, destinés à aider notre prochain corporellement et spirituellement, et sur lesquels nous serons jugés : le nourrir, le visiter, le réconforter, l’éduquer. C’est pourquoi j’ai souhaité que « le peuple chrétien réfléchisse durant le Jubilé sur les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Ce sera une façon de réveiller notre conscience souvent endormie face au drame de la pauvreté, et de pénétrer toujours davantage le cœur de l’Évangile, où les pauvres sont les destinataires privilégiés de la miséricorde divine ».....

Extrait du message du Pape François, pour lire l'intégralité, cliquez ici

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