Et rien n’avait été oublié pour fêter dignement,
cet anniversaire du clocher tors.
Tout d’abord, une chasse au trésor et une exposition sont organisées pendant toute la semaine.
Un questionnaire a permis de découvrir d’une façon originale et inattendue le patrimoine de Sérignac et tout particulièrement son église et son clocher. Plusieurs familles du village, même de Montagnac, Nérac et d’ailleurs se sont prises au jeu des mystères à résoudre et toutes ont apprécié cette chasse passionnante et d’un niveau élevé.
« La chasse au trésor m’a permis de voir d’un œil nouveau mon village, de mieux me situer car ce n’est pas toujours facile de se repérer avec les noms de rues. » « Ce fut une recherche passionnante et enrichissante surtout pour des nouveaux arrivants. Nous avons ainsi appris des choses sur l’histoire du village et les enfants sont tous fiers de pouvoir en parler à l’école. Pour ma part, j’ai interrogé de nombreuses personnes et fait ainsi de belles rencontres. Vraiment une idée géniale à renouveler ! »
L’exposition de grande qualité retraçant l’histoire du clocher tors s’est installée dans la salle des expositions proche de la mairie. 520 personnes sont venues la découvrir et pour celles qui n’auraient pas pu encore la voir, elle est encore visible dans l’église. On peut, entre autres, y voir une reproduction d’un dessin fait par un soldat de la 1ère guerre mondiale.
Les festivités se sont achevées par un weekend riche en animations.
Le samedi 27, Christian Moulié a donné un concert dans une église comble. Il nous a enchantés par la beauté des chants proposés et conquis son auditoire lorsqu’il a entonné la chanson des clochers tors qu’il a écrite pour Sérignac.
Un hommage poignant fut aussi rendu à Jean Maurice FLAGES, de son nom d’artiste Jean SERIGNAC, pour l’ensemble de son œuvre. « Le 14 octobre1914, est « né en Bruilhois », à Montesquieu très exactement, un homme qui allait faire couler beaucoup d’encre… avec 21 ouvrages et des centaines de poèmes …. Il y en aurait tellement à dire sur une vie qui a traversé un siècle d’existence, affronté deux conflits et qui aurait pu s’arrêter net en 1973 lorsqu’un accident de chasse lui ôta la vue. Dès lors, « L’appel des cèdres » se fit entendre et ce fut le « Retour » dans « Le village de (s)on enfance », « Le village tranquille », où « Les ombres tutélaires » lui procurent «L’oasis » salutaire, près de « La vieille église »…. Dans sa demeure, en effet, il retrouve les sensations et les repères de ses jeunes années. …. « Quand le cœur se souvient », « A l’ombre de (s)on clocher », « L’enfant du passé » nous renvoie « Les échos d’une vie », « souvenirs et pensées » parsemés d’étoiles, « Histoire d’un amour » jamais inassouvi, le cœur tout étonné d’avoir bravé tant de détresses sans jamais se lasser de la vie..… »
Il a aussi rédigé un vibrant « Hommage au Bruilhois » auquel Christian MOULIE a donné, ce jour-là, beaucoup d’ampleur. C’est avec beaucoup de passion et de conviction que ce dernier a travaillé le texte qui, depuis 10 ans déjà, sert d’hymne au Consulat des Vins Noirs du Brulhois.
Le concert s’est fini en apothéose quand tout le monde a repris en cœur, le Se Canta. Au-delà de chanteur, nous le voyons ici, Christian Moulié est un passeur d'émotion.
Réalisation, montage, Gabriel Saint Mezard - Michel Teytau
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