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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 15:33

 

N’aimons pas en paroles, mais par des actes

 

   1. « Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, par des actes et en vérité » (1 Jn 3, 18). Ces paroles de l’apôtre Jean expriment un impératif dont aucun chrétien ne peut faire abstraction. La gravité avec laquelle le ‘‘disciple bien-aimé’’ transmet, jusqu’à nos jours, le commandement de Jésus s’accentue encore davantage par l’opposition qu’elle révèle entre les paroles vides qui sont souvent sur nos lèvres et les actes concrets auxquels nous sommes au contraire appelés à nous mesurer. L’amour n’admet pas d’alibi : celui qui entend aimer comme Jésus a aimé doit faire sien son exemple ; surtout quand on est appelé à aimer les pauvres. La façon d’aimer du Fils de Dieu, par ailleurs, est bien connue, et Jean le rappelle clairement. Elle se fonde sur deux pierres angulaires : Dieu a aimé le premier (cf. 1 Jn 4, 10.19) ; et il a aimé en se donnant tout entier, y compris sa propre vie (cf. 1 Jn 3, 16).

   Un tel amour ne peut rester sans réponse. Même donné de manière unilatérale, c’est-à-dire sans rien demander en échange, il enflamme cependant tellement le cœur que n'importe qui se sent porté à y répondre malgré ses propres limites et péchés. Et cela est possible si la grâce de Dieu, sa charité miséricordieuse sont accueillies, autant que possible, dans notre cœur, de façon à stimuler notre volonté ainsi que nos affections à l’amour envers Dieu lui-même et envers le prochain. De cette façon, la miséricorde qui jaillit, pour ainsi dire, du cœur de la Trinité peut arriver à mettre en mouvement notre vie et créer de la compassion et des œuvres de miséricorde en faveur des frères et des sœurs qui sont dans le besoin.

   2. « Un pauvre crie ; le Seigneur l’entend » (Ps 33, 7). Depuis toujours, l’Église a compris l’importance de ce cri. Nous avons un grand témoignage dès les premières pages des Actes des Apôtres, où Pierre demande de choisir sept hommes « remplis d’Esprit Saint et de sagesse » (6, 3), afin qu’ils assument le service de l’assistance aux pauvres. C’est certainement l’un des premiers signes par lesquels la communauté chrétienne s’est présentée sur la scène du monde : le service des plus pauvres. Tout cela lui était possible parce qu’elle avait compris que la vie des disciples de Jésus devait s’exprimer dans une fraternité et une solidarité telles qu’elles doivent correspondre à l’enseignement principal du Maître qui avait proclamé heureux et héritiers du Royaume des cieux les pauvres (cf. Mt 5, 3).

   « Ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous en fonction des besoins de chacun » (Ac 2, 45). Cette expression montre clairement la vive préoccupation des premiers chrétiens. L’évangéliste Luc, l’auteur sacré qui, plus que tout autre, a réservé une large place à la miséricorde, ne fait pas de rhétorique lorsqu’il décrit la pratique de partage de la première communauté. Au contraire, en la recommandant, il entend s’adresser aux croyants de toute génération, et donc à nous aussi, pour nous soutenir dans le témoignage et susciter notre action en faveur de ceux qui sont le plus dans le besoin. Le même enseignement est donné avec autant de conviction par l’apôtre Jacques, qui, dans sa Lettre, utilise des expressions fortes et incisives : « Écoutez, donc, mes frères bien-aimés ! Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour en faire des riches dans la foi, et des héritiers du Royaume promis par lui à ceux qui l’auront aimé ? Mais vous, vous avez privé le pauvre de sa dignité. Or n’est-ce pas les riches qui vous oppriment, et vous traînent devant les tribunaux ? […] Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ? Supposons qu’un frère ou une sœur n’ait pas de quoi s’habiller, ni de quoi manger tous les jours ; si l’un de vous leur dit : ‘‘Allez en paix ! Mettez-vous au chaud, et mangez à votre faim !’’ sans leur donner le nécessaire pour vivre, à quoi cela sert-il ? Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte » (2, 5-6.14-17).

   3. Il y a eu, cependant, des moments où les chrétiens n’ont pas écouté jusqu’au bout cet appel, en se laissant contaminer par la mentalité mondaine. Mais l’Esprit Saint n’a pas manqué de leur rappeler de maintenir le regard fixé sur l’essentiel. Il a fait surgir, en effet, des hommes et des femmes qui, de diverses manières, ont offert leur vie au service des pauvres. Que de pages d’histoire, en ces deux mille ans, ont été écrites par des chrétiens qui en toute simplicité et humilité, et par la généreuse imagination de la charité, ont servi leurs frères plus pauvres !

   Parmi ceux-ci, se détache l’exemple de François d’Assise, qui a été suivi par de nombreux hommes et femmes saints au cours des siècles. Il ne s’est pas contenté d’embrasser et de faire l’aumône aux lépreux, mais il a décidé d’aller à Gubbio pour rester avec eux. Lui-même a vu dans cette rencontre le tournant de sa conversion : « Comme j’étais dans les péchés, il me semblait extrêmement amer de voir des lépreux. Et le Seigneur lui-même me conduisit parmi eux et je fis miséricorde avec eux. Et en m’en allant de chez eux, ce qui me semblait amer fut changé pour moi en douceur de l’esprit et du corps » (Test. 1-3 : SF 308). Ce témoignage manifeste la force transformante de la charité et le style de vie des chrétiens.

   Ne pensons pas aux pauvres uniquement comme destinataires d’une bonne action de volontariat à faire une fois la semaine, ou encore moins de gestes improvisés de bonne volonté pour apaiser notre conscience. Ces expériences, même valables et utiles pour sensibiliser aux besoins de nombreux frères et aux injustices qui en sont souvent la cause, devraient introduire à une rencontre authentique avec les pauvres et donner lieu à un partage qui devient style de vie. En effet, la prière, le chemin du disciple et la conversion trouvent, dans la charité qui se fait partage, le test de leur authenticité évangélique. Et de cette façon de vivre dérivent joie et sérénité d’esprit, car on touche de la main la chair du Christ. Si nous voulons rencontrer réellement le Christ, il est nécessaire que nous touchions son corps dans le corps des pauvres couvert de plaies, comme réponse à la communion sacramentelle reçue dans l’Eucharistie. Le Corps du Christ, rompu dans la liturgie sacrée, se laisse retrouver, par la charité partagée, dans les visages et dans les personnes des frères et des sœurs les plus faibles. Toujours actuelles, résonnent les paroles du saint évêque Chrysostome : « Si vous voulez honorer le corps du Christ, ne le méprisez pas lorsqu’il est nu ; n’honorez pas le Christ eucharistique avec des ornements de soie, tandis qu’à l’extérieur du temple vous négligez cet autre Christ qui souffre du froid et de la nudité » (Hom. In Matthaeum, 50, 3 : PG, 58).

   Nous sommes appelés, par conséquent, à tendre la main aux pauvres, à les rencontrer, à les regarder dans les yeux, à les embrasser, pour leur faire sentir la chaleur de l’amour qui rompt le cercle de la solitude. Leur main tendue vers nous est aussi une invitation à sortir de nos certitudes et de notre confort, et à reconnaître la valeur que constitue en soi la pauvreté.

   4. N’oublions pas que pour les disciples du Christ, la pauvreté est avant tout une vocation à suivre Jésus pauvre. C’est un chemin derrière lui et avec lui, un chemin qui conduit à la béatitude du Royaume des cieux (cf. Mt 5, 3 ; Lc 6, 20). Pauvreté signifie un cœur humble qui sait accueillir sa propre condition de créature limitée et pécheresse pour surmonter la tentation de toute-puissance, qui fait croire qu’on est immortel. La pauvreté est une attitude du cœur qui empêche de penser à l’argent, à la carrière, au luxe comme objectif de vie et condition pour le bonheur. C’est la pauvreté, plutôt, qui crée les conditions pour assumer librement les responsabilités personnelles et sociales, malgré les limites de chacun, comptant sur la proximité de Dieu et soutenu par sa grâce. La pauvreté, ainsi entendue, est la mesure qui permet de juger de l’utilisation correcte des biens matériels, et également de vivre de manière non égoïste et possessive les liens et affections (cf. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 25-45).

   Faisons nôtre, par conséquent, l’exemple de saint François, témoin de l’authentique pauvreté. Précisément parce qu’il avait les yeux fixés sur le Christ, il a su le reconnaître et le servir dans les pauvres. Si, par conséquent, nous voulons offrir une contribution efficace pour le changement de l’histoire, en promouvant un vrai développement, il est nécessaire d’écouter le cri des pauvres et de nous engager à les faire sortir de leur condition de marginalisation. En même temps, je rappelle aux pauvres qui vivent dans nos villes et dans nos communautés de ne pas perdre le sens de la pauvreté évangélique qu’ils portent imprimé dans leur vie.

   5. Nous savons la grande difficulté qui émerge dans le monde contemporain de pouvoir identifier clairement la pauvreté. Cependant, elle nous interpelle chaque jour par ses mille visages marqués par la douleur, par la marginalisation, par l’abus, par la violence, par les tortures et par l’emprisonnement, par la guerre, par la privation de la liberté et de la dignité, par l’ignorance et par l’analphabétisme, par l’urgence sanitaire et par le manque de travail, par les traites et par les esclavages, par l’exil et par la misère, par la migration forcée. La pauvreté a le visage de femmes, d’hommes et d’enfants exploités pour de vils intérêts, piétinés par des logiques perverses du pouvoir et de l’argent. Quelle liste impitoyable et jamais complète se trouve-t-on obligé d’établir face à la pauvreté fruit de l’injustice sociale, de la misère morale, de l’avidité d’une minorité et de l’indifférence généralisée !

   De nos jours, malheureusement, tandis qu’émerge toujours davantage la richesse insolente qui s’accumule dans les mains de quelques privilégiés et souvent est accompagnée de l’inégalité et de l’exploitation offensant la dignité humaine, l’expansion de la pauvreté à de grands secteurs de la société dans le monde entier fait scandale. Face à cette situation, on ne peut demeurer inerte et encore moins résigné. À la pauvreté qui inhibe l’esprit d’initiative de nombreux jeunes, en les empêchant de trouver un travail ; à la pauvreté qui anesthésie le sens de responsabilité conduisant à préférer la procuration et la recherche de favoritismes ; à la pauvreté qui empoisonne les puits de la participation et restreint les espaces du professionnalisme en humiliant ainsi le mérite de celui qui travaille et produit ; à tout cela, il faut répondre par une nouvelle vision de la vie et de la société.

   Tous ces pauvres – comme aimait le dire le Pape Paul VI – appartiennent à l’Église par « droit évangélique » (Discours d’ouverture de la 2ème session du Concile Œcuménique Vatican II, 29 septembre 1963) et exigent l’option fondamentale pour eux. Bénies, par conséquent, les mains qui s’ouvrent pour accueillir les pauvres et pour les secourir : ce sont des mains qui apportent l’espérance. Bénies, les mains qui surmontent toutes les barrières de culture, de religion et de nationalité en versant l’huile de consolation sur les plaies de l’humanité. Bénies, les mains qui s’ouvrent sans rien demander en échange, sans ‘‘si’’, sans ‘‘mais’’ et sans ‘‘peut-être’’: ce sont des mains qui font descendre sur les frères la bénédiction de Dieu.

   6. Au terme du Jubilé de la Miséricorde, j’ai voulu offrir à l’Église la Journée Mondiale des Pauvres, afin que dans le monde entier les communautés chrétiennes deviennent toujours davantage et mieux signe concret de la charité du Christ pour les derniers et pour ceux qui sont le plus dans le besoin. Aux autres Journées mondiales instituées par mes Prédécesseurs, qui sont désormais une tradition dans la vie de nos communautés, je voudrais que s’ajoute celle-ci, qui apporte à leur ensemble un complément typiquement évangélique, c’est-à-dire la prédilection de Jésus pour les pauvres.

   J’invite l’Église tout entière ainsi que les hommes et les femmes de bonne volonté à avoir le regard fixé, en cette journée, sur tous ceux qui tendent les mains en criant au secours et en sollicitant notre solidarité. Ce sont nos frères et sœurs, créés et aimés par l’unique Père céleste. Cette Journée entend stimuler, en premier lieu, les croyants afin qu’ils réagissent à la culture du rebut et du gaspillage, en faisant leur la culture de la rencontre. En même temps, l’invitation est adressée à tous, indépendamment de l’appartenance religieuse, afin qu’ils s’ouvrent au partage avec les pauvres, sous toutes les formes de solidarité, en signe concret de fraternité. Dieu a créé le ciel et la terre pour tous ; ce sont les hommes, malheureusement, qui ont créé les frontières, les murs et les clôtures, en trahissant le don originel destiné à l’humanité sans aucune exclusion.

   7. Je souhaite que les communautés chrétiennes, au cours de la semaine qui précède la Journée Mondiale des Pauvres, qui cette année sera le 19 novembre, 33ème dimanche du Temps Ordinaire, œuvrent pour créer de nombreux moments de rencontre et d’amitié, de solidarité et d’aide concrète. Ils pourront, ensuite, inviter les pauvres et les volontaires à participer ensemble à l’Eucharistie de ce dimanche, en sorte que la célébration de la Solennité de Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l’univers se révèle encore plus authentique, le dimanche suivant. La royauté du Christ, en effet, émerge dans toute sa signification précisément sur le Golgotha, lorsque l’Innocent cloué sur la croix, pauvre, nu et privé de tout, incarne et révèle la plénitude de l’amour de Dieu. Son abandon complet au Père, tandis qu’il exprime sa pauvreté totale, rend évident la puissance de cet Amour, qui le ressuscite à une vie nouvelle le jour de Pâques.

   En ce dimanche, si dans notre quartier vivent des pauvres qui cherchent protection et aide, approchons-nous d’eux : ce sera un moment propice pour rencontrer le Dieu que nous cherchons. Selon l’enseignement des Écritures (cf. Gn 18, 3-5 ; He 13, 2), accueillons-les comme des hôtes privilégiés à notre table ; ils pourront être des maîtres qui nous aident à vivre la foi de manière plus cohérente. Par leur confiance et leur disponibilité à accepter de l’aide, ils nous montrent de manière sobre, et souvent joyeuse, combien il est important de vivre de l’essentiel et de nous abandonner à la providence du Père.

   8. À la base des nombreuses initiatives qui peuvent se réaliser lors de cette Journée, qu’il y ait toujours la prière. N’oublions pas que le Notre Père est la prière des pauvres. La demande du pain, en effet, exprime la confiance en Dieu pour les besoins primaires de notre vie. Ce que Jésus nous a enseigné par cette prière exprime et recueille le cri de celui qui souffre de la précarité de l’existence et du manque du nécessaire. Aux disciples qui demandaient à Jésus de leur apprendre à prier, il a répondu par les paroles des pauvres qui s’adressent au Père unique dans lequel tous se reconnaissent comme frères. Le Notre Père est une prière qui s’exprime au pluriel : le pain demandé est ‘‘notre’’, et cela comporte partage, participation et responsabilité commune. Dans cette prière, nous reconnaissons tous l’exigence de surmonter toute forme d’égoïsme pour accéder à la joie de l’accueil réciproque.

   9. Je demande aux confrères évêques, aux prêtres, aux diacres – qui par vocation ont la mission du soutien aux pauvres -, aux personnes consacrées, aux associations, aux mouvements et au vaste monde du volontariat d’œuvrer afin que par cette Journée Mondiale des Pauvres s’instaure une tradition qui soit une contribution concrète à l’évangélisation dans le monde contemporain.

   Que cette nouvelle Journée Mondiale, par conséquent, devienne un appel fort à notre conscience de croyants pour que nous soyons plus convaincus que partager avec les pauvres nous permet de comprendre l’Évangile dans sa vérité la plus profonde. Les pauvres ne sont un problème : ils sont une ressource où il faut puiser pour accueillir et vivre l’essence de l’Évangile.

Du Vatican, le 13 juin 2017

Mémoire de saint Antoine de Padoue

 

Franciscus

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3 novembre 2017 5 03 /11 /novembre /2017 10:48

Prions pour nos évêques qui se retrouvent du 3 au 8 nov. à Lourdes, pour leur session annuelle de travail en assemblée plénière.

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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 15:50

 

 

 

 

Sur la route de Mourens,

la bascule pour la pesée 

 

  

   Une pierre levée, appelée « le Menhir », percée en son sommet, sûrement pour accueillir une croix aujourd’hui disparue, prouve que la région fut habitée aux premiers siècles de l'histoire.

   D’ailleurs une grotte contenant des restes d’animaux préhistoriques dont un superbe crâne d’ours ainsi que des outils lithiques furent trouver dans la carrière proche de Mourrens.

   La commune possédait 60 ha de carrières en 1817, dont deux ont fourni des matériaux pour la construction du Pont du Canal sur la Garonne, à Agen.

Dans un bois proche de l’église de Mourrens, on peut voir des vestiges d’une ancienne allée couverte.

 

Les églises

 

La commune de Sainte-Colombe-en-Bruilhois conserve trois églises romanes.

Promenade à Ste Colombe: Patrimoine, Histoire, Terroir et Légendes...( 3ème partie)

   Saint Martin de Mourrens, patron des tonneliers, vignerons et voyageurs, malheureusement en très mauvais état.

     C’est dans le Compte de décimes de 1326 que l’on trouve pour la première fois mention de l’église sous le nom de « capella Denureyse de Murens ». On en situe les débuts de la construction vers la fin du XIe siècle. Son plan, très simple, présente une nef unique, un faux transept et une abside.

   « Le buis qui court » a créé, à ses pieds, un jardin médiéval. Pour la fête de la musique, cette association propose une manifestation conviviale qui attire de plus en plus de monde.

   Le portail sud, classé monument historique, encadré par de têtes de lion, présente dans un avant corps trois ressauts reposant sur des chapiteaux aux corbeilles décorées d’acanthes ou de palmettes, de lions souriants. À gauche, on peut voir une feuille finement ciselée et à droite une corne d’abondance

 

 

 

 

Le chapiteau central du côté droit présente un personnage tenant fortement un lion de ses deux mains. Peut-être une représentation de Sanson terrassant le lion.

 

 

 

Celui du côté gauche montre deux lions affrontés flanqués d’une croix sur leur droite.

 

   Les tailloirs sont décorés de rinceaux qui viennent museler de petits personnages. Ce style de décoration se retrouve sur le portail de l’église de Moirax.

    L’ensemble est surmonté de modillons sculptés : forme ovoïde dans un creux, palme, tors, carrés avec une croix en X, pomme de pin

 

Le chœur est éclairé par une petite fenêtre percée à l’est avec un chapiteau original présentant deux lions à une seule tête.

 

  

 

  Dans la façade ouest, une petite porte sans caractère en permet l’accès et porte le nom de « Porte des pestiférés » rappelant le fléau qui a sévi dans la région de 1628 à 1634.

    Pour assister aux offices, ils devaient prendre place sur une tribune placée au fond de l’église, au-dessus de la porte en question

 

   Une autre croix de mission fort intéressante, se trouve près de l’église de  Mourrens, à l’entrée du chemin des morts, ainsi appelé car c’est par là que passaient les malades atteints de la peste.

 

 

 

on peut voir :

  

 

 

   Au pied, un homme tenant dans ses mains deux clefs, sous un dais en forme d’église : Saint Pierre, premier pape et apôtre, est représenté avec 2 clef en référence à l’évangile de Matthieu selon lequel le Christ confia à Pierre « les clefs du Royaume des Cieux ». « …Tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Matthieu 16,19) Une des clefs représente le pouvoir temporel et l’autre le pouvoir intemporel.

 

 

   Au-dessus de lui, un ange ou plus exactement un homme ailé : Saint Matthieu car son récit commence par la généalogie de Jésus et que son évangile parle des anges de la nativité à la Résurrection

 

 

 

   Sur le bras gauche, un aigle : Saint Jean car c’est chez lui que l’envol de l’esprit vers les hautes sphères spirituelles est le plus frappant et son évangile commence par « Et l’Esprit planait sur les eaux » tel un oiseau.

  

Sur le bras droit un taureau, animal de sacrifices : Saint Luc car il est d’abord question chez lui du sacrifice de Zacharie, père de Jean le Baptiste

 

 

 

 

   Sur la pointe du haut, un lion : Saint Marc car son évangile commence par les paroles de celui qui crie dans le désert : Jean le Baptiste

C’est donc un tétramorphe représentant  les 4 évangélistes selon la vision de Saint Jérôme

Cette croix fait aussi référence à la quadruple action de la Bonne Nouvelle :

L’ange symbolise la naissance du Christ

Le taureau, son sacrifice.

Le lion, sa résurrection et la force d’action royale, le Christ Messie, lion de la tribu de Juda, descendant du roi David

L’aigle, son ascension selon la vision de Saint Irénée.

 

 

 

 

 

 

 

Au centre de la croix une croix grecque, aux quatre pans égaux, symbole de Résurrection et sur chaque bras deux colombes.

Pour¤¤¤¤¤

 

Photos: Louis -Michel Grévent                              texte: Ghislaine Durovray

pour voir toutes les photos et en grand format: cliquez ici

pour voir la partie 1 du document cliquez ici

pour voir la partie 2 du document cliquez ici

pour voir la partie 4 du document: Cliquez ici

 

 

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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 08:27

A la découverte du patrimoine de notre Paroisse...

   Selon les voeux de notre évêque qui souhaite que nous soyons plus ouvert au sens du beau à travers l'art, et que nous connaissions un peu mieux notre patrimoine, le père Oliver et l'Equipe d'Animation Pastorale ont organisé ce dimanche 22 octobre une " ronde de nos églises".

   Lieux de prière privilégiés, nos églises sont le témoignage de la Foi profonde et de l'engagement  des chrétiens  des siècles passés. Ils sont aussi aujourd'hui un patrimoine bâti exceptionnel que  des associations et les mairies de nos villages essaient de sauvegarder et de préserver au mieux... et cela nécessite souvent de leur part un engagement financier considérable.

   En reconnaissance à toutes ces actions importantes il est de notre rôle de les ouvrir à notre curiosité, de les admirer et de les faire connaitre au plus grand nombre.

 

et c'est ainsi que nous nous sommes retrouvés une bonne vingtaine autour du père Oliver et de notre guide  éclairée, Ghislaine...

1ère étape:

L'église Ste colombe, remarquable par son architecture,ses sculptures et ses vitraux..

 

   Pour mieux connaitre cette église voir le document remarquable rédigé par Ghislaine Durovray et illustré par les photos de Louis-michel Grévent: Cliquez Ici

 

2ème étape:

Notre Dame de l'Assomption de Sérignac

..et son célèbre clocher Tors.

 

 

 

 

l'intérieur du clocher tors:

 

 

 

 

 

 

un travail exceptionnel des charpentiers !

"Sur le pas des Moines...""Sur le pas des Moines..."

Après une visite passionnante et sportive ( plus de 60 marches à monter dans le clocher), le partage d'un excellent repas au restaurant pizzeria de sérignac..

pour avoir plus d'informations sur l'église et son clocher: Cliquez ici

 

 

Après le repas nous nous retrouvons à Aubiac avec la visite de l'église Ste Marie:

"un petit joyau de l'art roman"

 

pour plus d'informations sur Ste Marie d'Aubiac: Cliquez ici

et pour terminer notre ronde, nous visitons l'église St Louis de Lamontjoie, remarquable par son rétable et les reliques de St louis.

D'autres très belles églises restent à découvrir... ce sera pour une prochain dimanche auquel nous aurons plaisir à vous convier.

 

"Sur le pas des Moines..."
"Sur le pas des Moines..."
"Sur le pas des Moines..."
"Sur le pas des Moines..."
Photo: Louis-Michel Grevent ( fête de St Louis 2017)

Photo: Louis-Michel Grevent ( fête de St Louis 2017)

Photos: Louis -michel Grévent - Michel Teytau- Gabriel Saint Mézard.

Texte: Gabriel Saint Mézard

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Published by paroissesaintebernadetteenbruilhois47.over-blog.com - dans Les activités festives
18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 13:19

 

La première messe en famille a été célébrée le 7 octobre à Roquefort.

Elle avait pour thème : la vigne.

 

    Une trentaine d’enfants étaient présents et sont entrés en procession en portant du raisin et des feuilles qu’ils ont installés sur un cep de vigne, signifiant ainsi que nous sommes tous les sarments d’une même vigne.

Messe en Famile à St jacques de Roquefort

   "Ce dimanche Jésus nous parle en parabole de la vigne du Seigneur à laquelle, vous les adultes et nous les enfants, devons travailler pour qu’elle produise un fruit au goût d’éternité."

"Mais nous sommes aussi LA VIGNE, elle-même, , et devons nous efforcer à porter du fruit."

 

 

 "Dieu a planté sa vigne dans notre monde et nous appelle à y travailler. "

 

 

 

 


 

 
 

Messe en Famile à St jacques de Roquefort
Messe en Famile à St jacques de Roquefort
Messe en Famile à St jacques de Roquefort
Messe en Famile à St jacques de Roquefort
Messe en Famile à St jacques de Roquefort

  " Pour les jeunes que tu appelles à travailler à ta vigne, pour qu’ils te suivent, Seigneur, nous te prions"

 

 

 

"Pour la vigne qu’est l’Eglise, prions pour qu’elle porte beaucoup de fruits"

 

"Pour les gens qui se sentent loin du Seigneur, prions pour qu’ils renaissent de leurs sécheresses."

" Pour la vigne qu’est notre communauté chrétienne, prions pour que la charité et la vérité de l’Evangile du Christ en soient toujours la sève inépuisable"

Messe en Famile à St jacques de Roquefort
Messe en Famile à St jacques de Roquefort

Monsieur l’abbé a demandé aux jeunes ce qu’il était nécessaire de faire pour avoir une belle vigne ?

Les réponses ont fusé : travailler la terre, planter la vigne, tailler la vigne, récolter le raisin pour le manger ou en faire du vin,… 

Petits ou grands, jeunes ou vieux, nous sommes tous appelés à travailler à la vigne du Seigneur.

¤¤¤¤¤

Photos: louis-Michel-Grevent                      Texte: ghislaine Durovray et l'Equipe Liturgique

Pour voir toutes les photos et en grand format: CLIQUEZ ICI !

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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 12:52

 Poursuivons notre promenade...

 

Sur la place se trouve une croix de mission. Celle-ci datée de 1842, est plus ancienne que le socle (1885). Ce qui laisse supposer qu'elle fut récupérée et non créée pour l'occasion.

 

Quelques éléments sont à regarder avec plus d'attention:

 

 

 

     

Le sabre rattaché à la Passion du Christ. Référence au texte « Alors Simon-Pierre, qui portait un glaive, le tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite » (Jean 18, 10).

 

 

 

 

L’échelle rappelle l’échelle de Jacob. « Il eut un songe : voilà qu’une échelle était dressée sur la terre et que son sommet atteignait le ciel, et des anges de Dieu y montaient et descendaient » (Genèse 28,12). La croix rattache le ciel à la terre. L’association du sabre et de l’échelle symboliserait la réunification de l’Ancien et du Nouveau Testament.

 

 

 

    La lance ayant transpercé le flanc de Jésus pour s’assurer de sa mort, rappelle la Passion du Christ en référence au texte : « Venus à Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. » (Jean 19, 33)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Le roseau lui aussi participe de la Passion du Christ. Référence biblique : « et ils lui

frappaient la tête avec un roseau et ils lui crachaient dessus,.. ». (Marc 15, 19) Il est à la fois symbole de sa faiblesse et de sa grandeur. Mais il peut aussi représenter la branche d'hysope portant, fixée à son extrémitél'éponge de vinaigre destinée à humecter les lèvres du crucifié.

Le marteau, le clou et la tenaille, attributs du forgeron, rappellent surtout le percement des mains et des pieds lors de la crucifixion

Marteau et clou de la crucifixion, pince de la descente de croix

 

 

 

 

 

    

 

 

Le coq, symbole du pardon en rapport avec le texte du reniement de Pierre (Jean 13,38), est aussi un symbole de Résurrection. Oiseau solaire, il annonce l’aube des temps nouveaux. Symbole de vigilance, il prend place au sommet afin de surveiller les alentours et d’éloigner les démons.

 

 

   

 

 

 

    La faucille, attribut de l’agriculteur, est le symbole de la mort en référence au texte biblique « si le grain de blé ne meurt, il ne pourra porter de fruit ».

Cette croix est appelée la croix des métiers par certains anciens du village sûrement à cause de la présence de la faucille, de la tenaille, du marteau et du clou symbolisant la classe paysanne et la classe ouvrière.

    Derrière, on peut apercevoir un escalier en art rustique. Cette  "imitation de la nature", pris son essor avec l’invention du ciment vers 1850 et le ferraillage par Joseph Monnier,  jardinier du midi de la France qui  monte sur Paris où il contribuera à la construction des ouvrages de rocaille des buttes Chaumont , bois de Vincennes etc..

 

    Ils gazouillent toujours, les ruisseaux aux noms chantant, mais la bruyère se cache et ils ne tournent plus, les trois moulins qui se profilaient fièrement sur l'horizon de Sainte-Colombe et dont les tours, privées de leurs ailes, surveillent encore la plaine comme gardiennes fidèles venues d'un autre temps.

 

    Le moulin de Marassé porte sur le linteau la date de 1832, quoique l'on puisse penser que sa construction soit plus ancienne. Même si un toit conique semblable à celui qui s'effondra dans les années 30 fut reconstruit, les ailes ont depuis longtemps disparu. Il ne reste qu'un quart de meule et, bien usé, un bel escalier de pierre intérieur. L'ensemble demeure toutefois imposant avec un diamètre extérieur de 5.80 m et des murs de 0.90 m d'épaisseur.

 

 

 

  Le moulin de Pébaqué, vétuste, plus ou moins démantelé, a servi jadis à transmettre les signaux du télégraphe et conserve encore belle allure

   

 

 

Le moulin de Marchant se trouve dans l’ancienne propriété du Docteur Esquirol.

    Si l’on trouve de nombreux moulins sur Sainte Colombe, il était aussi nécessaire de faire cuire le pain. A Sainte Colombe, cette grande maison dont on pense qu’elle fut aussi la maison d’octroi c’est-à-dire où se payait l’impôt, possède un fournial ou  four « banal »

 

    Le four banal était un élément important des usages féodaux. Il appartenait au seigneur du lieu qui bénéficiait du droit de « ban ».

   Ce droit faisait obligation à toute personne vivant sur le fief d’utiliser exclusivement le four contre paiement d’une redevance seigneuriale. Cette règle s’appliquait aussi au moulin, au puits et au pressoir local. Dans le cas du four, le paysan devait en outre apporter lui-même le combustible. La contrepartie pour le seigneur était d’assurer l’entretien et les réparations de son bien.

   La banalité avait dans les faits presque disparu à la veille de la Révolution et sera totalement abolie par la Convention le 29 messidor an I (17 juillet 1793). Le four devint alors un bien communal comme un autre. La cuisson du pain ne faisant plus l’objet d’un monopole, beaucoup de communautés (villages, hameaux) mais aussi de particuliers entreprirent la construction d’un four dont ils assurèrent eux-mêmes l’entretien. Ce n’est qu’avec l’avènement de la boulangerie, au tout début du XXème siècle, que ce très vieil usage finit par disparaître.

 

   C’est dans ce four que fut cachée une famille juive pendant la seconde guerre mondiale par l’ancien secrétaire de mairie, Abel Dulong qui a été, ainsi que sa femme, reconnu Juste parmi les Nations en 2016.

 

 

 

 

 

Calvaire route du Bois Noir

Tout le long de votre ballade, les calvaires ne seront jamais loin, rappelant que sainte Colombe fut une sauveté.

-	Calvaire route du Nord portant la date de 1704 au centre d’une croix tréflée

- Calvaire route du Nord portant la date de 1704 au centre d’une croix tréflée

 

    Croix-borne rue du chai, en face de la halte-garderie, portant la date de 1676. Elle se trouvait autrefois au croisement près de l’école et indiquait l’entrée du village

 

 

 

 

 

  Calvaire route de Mourrens près du   moulin de Marassé

 

 

 

   Croix borne au croisement de la route de Mourrens et de la côte de Pinson.

Comme la précédente elle servait à indiquer l'entrée du village.

 

 

 

 

  

 

 

Autrefois, l’école se trouvait dans la grande maison que l’on aperçoit. La partie de gauche était l’école des garçons et celle de droite, l’école des filles.

 

Fin de la 2ème partie

Photos: Louis Michel Grevent et Ghislaine Durovray                       texte: Ghislaine Durovray

 

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Pour revoir la partie (1) de l'article: cliquez ici.

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 12:49

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sainte Colombe vous invite à une promenade rurale à travers les noms des rues du village. Une table d’orientation, placée sur une ancienne table à dessin, devant la Mairie, vous en indique le sens de visite.

     Le territoire appartenait à un petit pays boisé, le Brulhois. Ce nom signifie « Bord de rivière boisé ». C’est toute la bande de terre allant de la plaine alluviale aux coteaux gascons où le bois puis la vigne ont trouvé une terre de prédilection

Promenade à Ste Colombe: Patrimoine, Histoire, Terroir et Légendes...( 1ère partie)
Promenade à Ste Colombe: Patrimoine, Histoire, Terroir et Légendes...( 1ère partie)

  

  La commune était couverte, pour les 2/3, en vigne qui assurait le revenu de l’ensemble de la communauté. Elle produisait un vin réputé qui pouvait tenir les voyages les plus longs même sur mer et se retrouvait ainsi sur la table des rois anglais. 

La crise phylloxérique a complètement décimé le vignoble, cependant, il reste encore aujourd’hui trois propriétés viticoles sur son territoire :

 

 

 

Le domaine du Pech et le domaine de Sauvagnère qui produisent sous l’appellation Buzet

Le domaine du Bois de Simon qui  produit aussi du Brulhois

 

Une maison de vigne, « la villa des chênes », oubliée dans le Bois Noir, fait penser à une maison de conte de fée endormie et nous rappelle le passé viticole de la commune.

  

Ce bois servit de planque pour les maquisards pendant la seconde guerre mondiale. Il doit son nom, non à son aspect, mais à l’essence des arbres le composant (châtaigniers,…) Un sorcier rendu célèbre par Jasmin dans son poème de Françounetto y vivait.

 

    La culture de la vigne et du chanvre, autre production importante de la commune, demandait beaucoup de soin. On utilisait pour fumure, la colombine, fiente des pigeons. Le village possède d’ailleurs de nombreux pigeonniers dont certains mériteraient d’être restaurés. Le pigeonnier et l’ancien chai ont été transformés en crèche et halte-garderie

Promenade à Ste Colombe: Patrimoine, Histoire, Terroir et Légendes...( 1ère partie)
Promenade à Ste Colombe: Patrimoine, Histoire, Terroir et Légendes...( 1ère partie)

  

 

   On trouvait aussi dans le village de nombreuses étables et il n’était pas rare de voir les troupeaux de vaches arpenter les ruelles comme ici en 1957

 

 

 

   La fontaine et le lavoir du Rou  ont été dernièrement magnifiquement restaurés par les Amis du Patrimoine.

 

 

  

 

Au fond de la fontaine couverte se trouvait autrefois une statue de Sainte Colombe car c’est ici que la légende du village trouve ses origines.

 

Promenade à Ste Colombe: Patrimoine, Histoire, Terroir et Légendes...( 1ère partie)

   Une jeune inconnue s’arrêta un jour près de la fontaine, aux portes de la ville, pour s’abreuver. Des brigands s’en prirent à elle et l’égorgèrent. Deux colombes s’étant posées sur son corps, on décida de la nommer Colombe. En fait, le village est placé sous la protection de Sainte Colombe de Sens comme dit dans un article précédent.

    Le récit de sa vie, rédigé sous Charles Martel, se réfère à une jeune « ibère », née en 258 et soi-disant fille d'un prince païen de Saragosse en Espagne, qui désirait consacrer sa vie à la foi chrétienne. Soutenue par quelques fidèles, elle serait partie depuis le sud de la Gaule pour rejoindre la ville de Vienne. La légende voudrait qu'assoiffée, elle obtenait par la prière que des sources jaillissent sur son parcours.

    Arrivée à Sainte-Colombe-lès-Vienne, dans le Rhône, elle aurait reçu alors le baptême à 16 ans, en 274, sous le nom de Colombe. De là, elle se serait rendue au pays de Sens, en cette fin de IIIe siècle où elle sera martyrisée par Aurélien en raison de sa foi. 

   Échappant miraculeusement à la mort, elle sera finalement décapitée en dehors de la ville, le 31 décembre 274, à la fontaine dite d’Azon.

 

   Sainte Colombe n’est vraisemblablement jamais passée dans notre village mais très rapidement les habitants semblent s’être appropriés l’histoire de Colombe pour expliquer le fondement de celui-ci. Ainsi, nous retrouvons les mêmes ingrédients: les deux colombes, la source, la mort par arme blanche,.... 

 

  

  On trouve beaucoup de fontaines et de puits sur Sainte Colombe. La plupart des puits sont dans les jardins ou près des maisons. On peut voir cependant, une fontaine couverte au milieu de la côte de l’amandier et une autre au bas de la côte du pinson.

   Tout près du lavoir, on peut voir des vestiges des anciens remparts.

    Le village fut  en effet, doté d’une double fortification. Certaines maisons ou lieux dits nous rappellent le lieu exact de ses limites : Camicas (la maison au pied du chemin), Marchant (qui est le nom ancien du chemin de ronde, chemin où passaient les troupes en armes), Palisse (ensemble de pieux fichés dans le sol à des fins défensives).

 

 

On peut encore les apercevoir dissimulés sous la végétation sur la route menant vers Agen, aujourd’hui route de l’amandier.

 

 

 

 

   Ce nom lui a été donné car dans la côte près du tennis, se trouvait un amandier, aujourd’hui disparu, qui servit longtemps d’abri pour les premiers ébats amoureux. Il fut foudroyé dans les années 80 et la souche fut arrachée ces dernières années pour être remplacée par de jeunes plants.

 

Promenade à Ste Colombe: Patrimoine, Histoire, Terroir et Légendes...( 1ère partie)

  

  Cet espace a été créé dans les années 60 suite à l’effondrement de la route, obligeant la municipalité à déplacer celle-ci plus à l’Est sur un piton rocheux.  Ce lieu de rencontre où brillaient les feux de la Saint Jean puis plus tard la fameuse Sardinade qui fit la renommée du village, fut aménagé dernièrement en aire de jeux.

 

 

 

 

    Devant la mairie, se trouvait autrefois un orme de plus d’un mètre de diamètre qui fut abattu car atteint de la graphiose. C’est sous cet ormeau qu’était rendu la justice et que se passaient les transactions commerciales.  Le dessin sur lequel on peut voir quelques feuilles de l’ancien ormeau fut fait par un soldat pendant la seconde guerre mondiale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On trouve d’autres arbres intéressants sur Sainte Colombe comme ce magnifique magnolia

 

Fin de la 1ère partie

 

 

Photos: louis-Michel Grevent                                                Texte: Ghislaine Durovray

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 09:36

Notre Célébration de la Parole du 24 septembre 2017 à Brax.

   Ces cérémonies en l’absence de prêtre sont maintenant bien installées dans notre paroisse. Cependant, leur structuration différente d’une eucharistie peut parfois être déroutante. Et, comme souvent, les discussions vont bon train à la sortie : « Nous ne savons pas toujours quand nous lever ou nous asseoir »

« Par contre nous avons beaucoup aimé ces temps de silence comme des temps de respiration qui nous permettent de mieux intégrer ce que nous avons entendu ».

« C’est très bien de retrouver le sens du silence ! » « Ce fut une très belle cérémonie, c’est vraiment une expérience à vivre, les commentaires sur les différentes lectures sont toujours très intéressants et très riches »

 

   

 

Pour cette célébration, l’accent avait été mis sur l’Evangile des ouvriers de la dernière heure. Lors de la procession d’entrée, fut apporté un panier de vendange rempli de raisins de diverses couleurs ainsi qu’une claie remplie de pruneaux.

 

 

 

 

   

 

   Le commentaire d’évangile proposé sous forme de questionnement ouvrait à la difficile articulation entre solidarité et justice et nous a permis de prendre conscience que la logique de Dieu n’a rien à voir avec la logique humaine et peut même parfois nous déstabiliser voire nous révolter. La logique de Dieu c’est la logique de l’amour, d’un amour largement donné et qui ne compte pas.

les ouvriers de la dernière heure...les ouvriers de la dernière heure...les ouvriers de la dernière heure...

    Pour Dieu tout homme, au-delà de ses compétences ou de son ancienneté, a la même valeur. « Les derniers seront premiers et les premiers seront derniers ».

Sachons donc avec le même amour, accueillir les nouveaux arrivants, leurs permettre de s’intégrer dans notre communauté. N’hésitons pas, non plus, à appeler à œuvrer pour le Seigneur.

les ouvriers de la dernière heure...

Photos: Louis-Michel GREVENT                   Texte: Ghislaine DUROVRAY

 

   Pour voir toutes les photos ( et en grand format), Cliquez ICI

 

Pour prendre connaissance de tout le déroulé de la cérémonie ouvrez

le fichier ci-dessous

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18 septembre 2017 1 18 /09 /septembre /2017 17:24
 
 
Une Église appelante
 
 
 
Chers diocésains,
 
    Nous allons vivre, dans l’Église, deux événements importants au cours de l’année pastorale 2017-2018. Le 10 juin 2018, le diocèse d’Agen aura l’immense joie de célébrer la béatification d’une jeune femme du Lot et Garonne, Adèle de Batz. Puis, en octobre 2018, le pape convoquera à Rome un Synode sur les jeunes. Toutes nos activités pastorales seront donc focalisées sur ces deux événements et donneront l’occasion de développer  une « culture de l’appel »............

Pour prendre connaissance de toute la lettre de Mgr Herbreteau,

veuillez cliquer ici

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11 septembre 2017 1 11 /09 /septembre /2017 08:05
Fête de la Rentrée à Moirax: une nouvelle année pastorale !

   "Un enfant: pourquoi sommes-nous devant cette porte ? Qu'y a-t-il aujourd'hui de différent ?

   Ghislaine: il y a quelque jours, tu as fait ton entrée scolaire. Aujourd'hui c'est un peu pareil. La paroisse introduit une nouvelle année pastorale. Et franchir la porte de l'église c'est un peu s'engager !

... A notre baptême, nous avons passé cette porte et nous sommes ainsi devenus chrétiens, nous sommes insérés dans une communauté...  dans chaque église le Seigneur attend notre visite comme on attend un ami... "

 

 

 

"un enfant:  Mais une porte ne sert pas qu'à rentrer ? Elle permet aussi de sortir, non ?

 

 

Ghislaine: tu as raison, elle symbolise un nouveau départ, un chemin inédit à prendre. C'est pourquoi nous allons arriver en procession  pour bien marquer cette nouvelle route que nous allons faire tous ensemble en accueillant la Parole du seigneur et en priant ensemble avec nos soeurs et frères de notre communauté. "

 

Fête de la Rentrée à Moirax: une nouvelle année pastorale !

"... le Célébrant: Fréres et Soeurs, durant ces deux mois d'été, nous étions dispersés et nous voilà à nouveau réunis. L'Eglise nous accueille. Le Seigneur nous rassemble, il est au milieu de nous...

 ...  Avec les Catéchistes...

 

...  et l'Equipe d'Animateurs Pastoraux...

...  le Conseil d'Eglise Paroissial...

...  l'Equipe d'Accompagnement des familles       en deuil...

... l'Equipe Liturgique...

... Les Personnes relais...

... Les Personnes de l'Accueil à la Maison Paroissiale...

Fête de la Rentrée à Moirax: une nouvelle année pastorale !Fête de la Rentrée à Moirax: une nouvelle année pastorale !
Fête de la Rentrée à Moirax: une nouvelle année pastorale !
Fête de la Rentrée à Moirax: une nouvelle année pastorale !Fête de la Rentrée à Moirax: une nouvelle année pastorale !

..."Durant l'été, parents, nous avons été nombreux à sillonner les routes de France et d'ailleurs...

...En cette période de rentrée, pourquoi ne pas continuer à voyager ! "

 

 

...Le voyageur prend comme guide de route la Parole de Dieu...

Fête de la Rentrée à Moirax: une nouvelle année pastorale !
Fête de la Rentrée à Moirax: une nouvelle année pastorale !

... " Nous Parents, OSONS davantage montrer notre soutien à nos enfants en les accompagnant non seulement au caté, mais aussi aux rencontres de l'année liturgique et celles que propose notre paroisse, OSONS et ainsi nous leur permettrons de faire ce voyage intérieur et de rencontrer CELUI qui sera lumière sur la route de la vie...

Fête de la Rentrée à Moirax: une nouvelle année pastorale !

Rassemblés pour cette célébration de rentrée, nous savons maintenant que notre vie communautaire ne peut exister qu'avec la participation de tous... chacun avec ses dons, ses charismes et ses disponibilités, nous pouvons aider :  à l'Accueil, à la catéchèse,au service des malades, au relais d'église, à la liturgie, aux chants, à la vie économique, à la préparation au mariage, au ménage et à l'entretien...

Pour cela cela n'hésitez pas à vous adresser à la Maison Paroissiale dans les jours qui viennent... et maintenant partageons le verre de l'amitié...

 Photos : Louis-Michel Grevent        textes: extraits de la cérémonie du 10 septembre 2017

                                                                        Père OLiver Moran.         Ghislaine Durovray

Pour voir toutes les Photos et en grand format: Cliquez ici

 

 

                                                                   Cliquez ici

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